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Acculé de tout part, Osih tente de se défendre « en aucun cas, je ne collaborerai avec le régime Biya »

Le Comité exécutif régional du SDF Littoral, a tenu le week-end passé une réunion extraordinaire à Douala au domicile de son président, Jean Michel Nintcheu, et à l’issue de laquelle les participants ont constaté « l’auto exclusion de l’honorable Joshua Osih Nabangui du parti » en raison de ses activités « antiparti ».

Le communiqué final de cette rencontre précise qu’avant de constater cette auto exclusion, les sages du SDF dans le Littoral se sont d’abord désolidarisés de tous les actes « antiparti » posés depuis l’élection présidentielle de 2018 par Joshua Osih, 1er vice-président, notamment la Gestion calamiteuse et surtout la collision avérée avec le parti au pouvoir.

En réaction, le député Osih a indiqué ne pas être concerné par ces résolutions du NEC-Littoral qui, de sont point de vue n’a pas qualité à l’évincer du parti.

« En aucun cas. Le SDF ne collabore pas avec le régime de Paul Biya : nous ne sommes pas dans le gouvernement, nous ne sommes que dans les institutions, au même titre que le RDPC », déclare l’homme politique dans une interview accordée à Jeune Afrique.

Quand nous avons des conseillers municipaux dans une mairie qui est gérée par le RDPC, explique-t-il, nous leur demandons de travailler pour les populations. C’est ce que nous faisons depuis 1996 et cela nous a permis d’obtenir beaucoup d’avancées. C’est ce que l’on attend de nos militants et de nos cadres : qu’ils soient sur le front de la bataille politique et qu’ils répondent aux attentes des populations. Il faut que l’on arrête avec ces guerres de positionnement.

Joshua Osih se dit favorable à ce que son parti se prépare à gouverner. Bref, « nous devons démontrer aux Camerounais et aux Camerounaises que, demain, lorsque nous arriverons au pouvoir, nous serons aptes. Cessons de faire croire à nos concitoyens qu’il faut tout détruire pour reconstruire ».

Concernant la succession de John Fru Ndi, l’emblématique chairman, à la tête du SDF, le député affirme que ce n’est pas sa priorité : « Nous avons encore deux ans avant le prochain congrès électif du SDF. Il y a beaucoup de travail à faire d’ici là. Ceux qui veulent nous emmener dans ces querelles se trompent d’époque et d’organisation. Dieu seul sait si nous serons encore là dans deux ans pour prétendre à quoi que ce soit. »