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Affaire Martinez Zogo :Me Claude Assira enfonce complètement Amougou Belinga en direct sur Vision 4

C’est dans une lucidité extrême que le brillant avocat au barreau du Cameroun a développé son argumentaire sur la liberté provisoire refusée à Jean Pierre Amougou Belinga, patron de Vision 4.

Ce dimanche sur le plateau de l’émission dominicale « Club d’Elites » sur Vision 4, Me Claude Assira s’est prononcé sur le rejet du recours des avocats de la défense, pour une liberté provisoire à Jean Pierre Amougou Belinga, détenu à la prison principale de Kondengui pour « complicité de torture par aide » dans le meurtre de Martinez Zogo.

L’avocat au barreau du Cameroun a surpris plus d’un dans sa réponse. «La justice que nous avons aujourd’hui est malheureusement la justice que nous faisons au quotidien », a froidement déclaré le juriste, s’étonnant au passage du fait que les proches de Jean Pierre Amougou Belinga fustigent les péripéties de la justice camerounaise, seulement quand ils sont pris par ce même rouleau compresseur. «La plupart des personnes impliquées dans cette procédure (affaire Martinez Zogo, Ndlr), ont souvent, à un moment ou un autre, façonné la mauvaise justice. Il fût un temps où, ici, votre chaîne (Vision 4, Ndlr) a été impliquée dans un certain nombre de scandales et d’arrestations de gens. Vous ne pouvez pas demander à la justice d’être vertueuse pour une grosse affaire quand vous ne l’avez pas habituée pour de petites affaires », va déclarer Me Claude Assira sur le plateau de l’émission « Club d’Elites », face à un présentateur sans voix.

Me Claude Assira dit tenir ce même langage à des ministres qui ont maille à partir avec la justice et dont il assure la défense devant les tribunaux. « Ils ont été aux affaires, ils ont été aux manettes. Ils avaient la possibilité de donner à la justice un sens vertueux. Ils ne l’ont pas fait et ils s’attendent à ce qu’un jour, quand c’est eux qui sont concernés par la machine judiciaire, la même machine dont ils ont complètement détraqué le fonctionnement pendant qu’ils étaient aux affaires, devienne tout d’un coup vertueuse ».