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Affaire Mirabelle : L’étau se resserre contre les camarades de Cabral Libii

Clotaire Nguedjo, Jean Louis Batoum, Bapes, Poutine le Lion et certain Bapes Bapes ont maille à partir avec la justice.

Un procès marathon pourrait bientôt s’ouvrir contre les trois premières personnes sus-citées. Ils sont tous des cadres du PCRN, le parti de Cabral Libii.

Et pour cause : Ils ont orchestré une  cabale virale contre une jeune fille au nom de Mirabelle Lingom, présentant cette dernière comme étant cette fille avec qui le lanceur d’alertes Paul Chouta, apparait dans une vidéo en plein ébats sexuels.

Pourtant, Paul Chouta lui, avait déjà fait une sortie pour clarifier que la fille présente sur sa vidéo était sa compagne et mère de son enfant. Seulement, les camarades de Cabral Libii persistent et signent. Il s’agit bien de la fille présente dans la vidéo sextape.

Meurtrie et son image trainée dans la gadoue, Mirabelle décidera de faire un direct dans lequel elle donnera sa version des faits. Peu de temps après de cette sortie, elle sera agressée dans la rue et violée par des inconnus.

Soutenue par un collectif d’avocats, l’affaire de Mirabelle sera portée devant les tribunaux.

Pour la première fois, les mis en cause ont été entendus à la brigade de recherche de Bonanjo à Douala.

Paul Chouta dresse le compte rendu

LA VÉRITÉ EST ENFIN CONNUE DANS L'AFFAIRE MIRABELLE LINGOM

Dans le cadre de l'enquête préliminaire inhérente à l'affaire Mirabelle Lingom contre certains membres du PCRN (Clotaire Nguedjo, Jean Louis Batoum, Bapes, Poutine le Lion), la brigade de recherche de Bonanjo à Douala, qui est déterminée à faire la lumière là-dessus, m'a adressé une convocation afin que je m'y présente avec ma compagne, mère de ma fille, pour être auditionné.

La convocation indiquait que nous nous y rendons le 30 août prochain. Mais dès réception, j'ai sollicité et obtenu, de l'enquêteur M. Demanou Tiwa Brice, un rapprochement de la date d'audition. Chose qu'il m'a accordé. C'est ainsi que nous nous sommes convenus pour hier jeudi 26 août 2021. Très tôt, j'ai pris le premier bus pour me rendre sur Douala. Aux environs de 11h, ma compagne et moi accompagnés de Me Cheikh Assad, Me Mobi et Me Flavien Kengne étions déjà là Brigarde de recherche. Une fois là-bas, les auditions vont débuter aux environs de 13h. J'étais la première personne à être auditionnée. Comme l'ai toujours clamé, JE NE CONNAIS PAS MIRABELLE LINGOM. Il ne s'agit pas d'elle dans la vidéo, mais de LA MÈRE DE MA FILLE.

Lorsque mon audition s'achève, c'est le tour de ma compagne. Lorsque je sors de la salle d'audition, j'aperçois Bapes, Poutine le Lion et ses acolytes dans la cour de la brigade. Je prends une place assise sur un banc dehors avec ma fille qui ne cesse de me dire : "Papa ouvre mon jus. Donne moi ton chapeau je porte etc."

Pendant ce temps, ma compagne se fait auditionner. Elle est formelle. ELLE RECONNAÎT UE C'EST EFFECTIVEMENT QUI FIGURE DANS LA VIDÉO et que nous l'avons fait de FAÇON CONSENTANTE.

Nos déclarations n'ont pas suffi pour convaincre les forces de l'ordre. Il faut des éléments probants et factuels. Les éléments de la brigade de recherche vont pousser les investigations plus loin. Mirabelle Lingom et ma compagne seront passées au peigne fin par trois dames gendarmes qui ont revisualisé la vidéo à plusieurs reprises.

Une fois cette étape achevée, aux environs de 16h, l'enquêteur Demanou Tiwa Brice va nous convier dans le bureau de l'adjudant chef Major Bakoa Jean Oscar (Commandant à la brigade de recherche I de Bonanjo) qui cordonne cette enquête, afin de faire le compte rendu de l'enquête. Sont présents dans ce bureau en dehors des éléments de la brigade de recherche qui ont mené ces enquêtes, ma compagne et Mirabelle Lingom qui sont assises d'un côté, et de l'autre côté, moi, Me cheikh Assad, Poutine le Lion, Jean Louis Batoum, Bapes et Clotaire Nguedjo. L'adjudant chef Demanou Tiwa Brice prendra la parole pour planter le décor et donner la parole à chacun, sauf à moi, afin que chacun dise, après avoir vu la vidéo et observer les deux dames qui est réellement celle qui figure dans la vidéo. La parole sera d'abord donnée aux mis en cause. Bapes et Clotaire Nguedjo déclarent que selon eux, c'est Mirabelle Lingom qui est dans la vidéo. Quant à Jean Louis Batoum et Poutine le Lion, ils estime que c'est la mère de ma fille qui figure dans la vidéo. Les dames gendarmes ayant passé la mère de la fille et Mirabelle au scanner sont toutes unanimes. Pour elle, c'est ma compagne qui figure dans la vidéo. On retrouve sur elle les mêmes indices corporels qu'on voit dans la vidéo.

L'adjudant chef Major Bakoa Jean Marc, coordonnateur de cette enquête, prendra la parole pour donner quelques conseils aux mis en cause qui ont voulu briser la vie de Mirabelle Lingom et ternir ma réputation. Il soulignera d'ailleurs : << ici, c'est la brigade de recherche. Nous travaillons sur la base des enquêtes minutieusement menées et non sur la base des commentaires menés sur les réseaux sociaux. Nous sommes restés ici et c'est vous qui êtes venus nous trouver avec vos problèmes. Aujourd'hui la vérité est là et je transmettrai à qui de droit>>. Un signal fort qu'il lance à ceux qui jouent avec l'honorabilité et la vie des autres.

Nous libérons la salle du coordonnateur de l'enquête aux environs de 17h. Une fois à l'extérieur, je ferai une accolade aux mis en cause, notamment : Poutine le Lion, Bapes, Clotaire Nguedjo, Jean Louis Batoum avec qui nous avons, par le passé, fait plusieurs choses ensemble. Je me souviens encore lorsqu'il m'avais envoyé 50 000 Fcfa pour soutenir Ibrahim Bello.

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'espace politique Camerounais s'est tellement animalisé et bestialisé. Pourquoi autant de haine ? Au cours de cette accolade, j'ai dit à mes jeunes frères que les divergences d'opinion ne doivent pas nous conduire à la haine. Nous devons promouvoir la paix et l'amour malgré les divergences. Il est temps que ça cesse. Sachons discuter sans disputer. Le Cameroun reste notre seul héritage. Préservons-le! Le préserver, c'est accepter la différence. C'est faire preuve de tolérance. C'est mutualiser nos différences pour construire et non détruire.

En ce qui me concerne, j'ai pardonné à ces frères. Je leur ai conseillé de faire profil bas. Demander un pardon sincère et honnête à Mirabelle, qui est elle la plus grosse victime dans cette histoire. Que mes frères lui adressent des excuses publiques! Ce sera faire preuve de grandeur. L'humilité précède la gloire La prison je l'ai faite. J'en ai même eu l'agrégation. Mais je ne souhaite pas les y voir. J'ai vu Bapes avec les béquilles. Un mec tout chétif - excusez moi du terme. Un frère comme celui-là en prison mon Dieu ! SVP REVENEZ SUR TERRE!

Je ne saurai terminer sans rendre hommage à la brigade de recherche de Bonanjo. Chapeau bas ! Oui vous m'avez émerveillé. Vous savez nous vivons dans un contexte où le comportement de certaines brebis galeuses jette et entache la réputation de nos forces de l'ordre. Au regard de ce que j'ai vécu hier, je peux vous dire à brûle pourpoint qu'il existe encore des professionnels et des personnes qui font leur travail avec objectivité. C'est le cas des éléments de la brigade de recherche de Bonanjo. Je pense ainsi à l'adjudant chef Demanou Tiwa qui a mené cette enquête avec froideur et objectivité. Je pense à l'adjudant chef Major Bakoa Jean Marc qui a exigé que la lumière soit faite sur cette affaire. Sans toutefois oublier le Commandant, Chef d'escadron Babila Cyrille Roméo.

Je remercie infiniment Me Fabien Kengne, Me Cheik Assad, Me Mobi et autres qui se battent de façon pro bono aux côtés des faibles. MILLE FOIS MERCI!

À toi Mirabelle, je te réitère encore tout mon soutien et mes encouragements. Pour une jeune fille tu fais montre d'un courage extraordinaire malgré tout ce que tu subis.

À la gente féminine et ma compagne, je vous demande encore pardon pour cette vidéo qui porte atteinte à la dignité de la femme.

ce dernier allant jusqu’à prendre des photos d’une pauvre fille qui ne connait même pas Paul CHOUTA et diffuser les images de cette dernière, balancer son identité ; ce, dans l’intention de détourner l’opinion publique du Camus Gate.