×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Amadou Sadjo Ba raconte pourquoi a fait le trajet Belgique-Guinée à vélo

Amadou Sadjo Bah est le jeune belge d’origine guinéenne qui a réalisé le trajet entre la Belgique et son pays natal à vélo. Selon les informations, ce jeune a démarré cette expédition le 08 Mai dernier avant d’arriver dans la cité sainte de Karamoko Alpha mo Labé le Mardi 16 Août 2022, soit 99 jours de voyage. A son arrivée, il a accordé une interview à nos confères de kalenews.

.

Kalenews: Bonjour Monsieur Diallo, nous avons appris que vous avez quitté Bruxelles pour la Guinée à vélo, pouvez-vous le confirmer ?

Amadou Sadjo Bah : C’est effectivement ce qui s’est passé, mais j’ai d’abord commencé à pied de Bruxelles à Toulouse 900 km, arrivé à Toulouse j’ai acheté un vélo pour terminer le reste.

Quels sont les pays que vous avez traversés durant votre parcours ?

J’ai pris le vélo à partir de Toulouse, j’ai traversé le sud de la France, je suis passée par l’Espagne ensuite j’ai pris le bateau pour aller en Maroc, j’ai pris l’avion jusqu’à Dakar pour éviter la Mauritanie, arrivé à Dakar j’ai pris mon vélo, j’ai fait la Gambie, la Guinée Bissau et je suis arrivé en Guinée il y’a de cela deux semaines. Actuellement je suis à Labé.

Quel est l’objectif de ce voyage ?

Mon objectif est d’aider mes confrères guinéens. Je suis né à Conakry et j’ai grandi en Belgique. C’est juste par souci d’aider mes compatriotes à faire une levée de fonds pour construire des forages dans les zones reculées pour ces populations à accéder à l’eau potable. C’est un grand manque aujourd’hui pourtant on nous dit que nous sommes le château d’eau de l’Afrique de l’ouest alors que nous avons énormément des zones qui n’ont pas d’eau.

Est-ce que vous avez visé des endroits où vous allez réaliser ces forages ?

Je n’ai pas encore traversé toutes la Guinée, pour le moment j’ai seulement fait Koundara, Gaoual, Kounssitel, Labé. J’ai fait une semaine à Koundara et je me rends compte qu’ils ont un grand problème de manque d’eau donc là-bas je vais faire un forage. Avant d’arriver à Conakry également je vais aussi enregistrer d’autres localités.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées au cours de votre voyage ?

Par la grâce de Dieu je n’ai pas rencontré assez des difficultés. Seulement quelques blessures, des problèmes avec mon vélo, la famine et la soif. Mais heureusement j’ai toujours rencontré des personnes qui me viennent en aide surtout quand j’ai leur ai expliqué mon projet.

Quel appel avez-vous à lancer à l’endroit des Guinéens qui vivent en Occident?

Je pense que toutes les personnes qui vivent en Europe aujourd’hui c’est de notre devoir de communiquer entre nous et voir ce qu’il faut faire, de monter des projets humanitaires pour venir en aide à la population.