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Armand Okol dénonce l'interdiction des coalitions par le Ministre Atanga Nji : "Un acte insensé »

Après le communiqué du Ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, interdisant les coalitions politiques en vue de la présidentielle de 2025, Armand Okol, cadre du PCRN de Cabral Libii, a violemment réagi en qualifiant le ministre d' "imbécile". Dans une sortie virulente, Okol critique sévèrement le langage utilisé par le ministre, le qualifiant d'inepte et ignorant. Le journaliste-politicien rappelle que les partis politiques n'ont pas besoin de légalisation pour former des alliances. Pour Okol, un ministre n'est qu'un serviteur du peuple et se doit d'agir avec humilité, ce que Paul Atanga Nji aurait oublié en raison de son passé trouble. Okol estime que de tels "renégats" ne devraient pas occuper de fonctions gouvernementales et que le Cameroun mérite mieux. Il conclut en qualifiant le Ministre Atanga Nji d'"imbécile", affirmant qu'il n'a pas toute sa tête et n'a aucune légitimité pour critiquer des leaders politiques de valeur.

 Lire la sortie d’Armand Okol

« De mémoire, je n'ai jamais rien lu d'aussi insensé. Au minimum, il faut être un voyou pour pondre de telles inepties.

Au plan de la forme, ce pamphlet n'obéit nullement au registre de la rédaction administrative. Pour ce qui est du fond, ne pas savoir que les partis politiques n'ont pas besoin d'une quelconque légalisation pour coaliser c'est prouver et étaler aux yeux du monde son inculture, son ignorance, sa méconnaissance et, n'ayons pas peur des mots, son IDIOTIE.

Qu'on se le dise, un ministre dans le contexte camerounais ne l'est que de par le pouvoir de la nomination, il n'est absolument pas un élu, celui-ci ne jouit donc d'aucune légitimité populaire quelconque.

Il est désigné par un des élus de la nation qui lui-même est le sujet du peuple qui a conféré à ce dernier un mandat pour obéir aux aspirations dudit peuple. De ce fait, si celui qui jouit du pouvoir du peuple a obligation de rendre des comptes au peuple, alors le sujet (ministre) du sujet du peuple (Président de la République) est (ministre) doublement, voire triplement sujet du peuple et donc astreint à cette obligation de compte rendu au peuple (véritable détenteur du pouvoir).

Un ministre n'est donc en réalité qu'un serviteur, disons mieux, un double, voire triple serviteur. Tous les actes qu'il pose dans l'exercice de ses fonctions doivent de ce fait être réfléchis, mesurés, pondérés et entachés d'humilité. Un ministre ne bavarde pas, ni ne jacasse.

Or dans ce machin intitulé communiqué de presse, on est en plein dans le vaudou, j'allais dire la plèbe rédactionnelle. C'est laid, c'est moche, c'est nul, c'est abscons.

Ça s'apparente exclusivement au style langagier en vigueur dans les quartiers difficiles qui abritent les délinquants qui se livrent à la drogue et à toutes sortes de stupéfiants. Parlant de délinquance, c'est fou ce que certains ministres d'aujourd'hui oublient rapidement leur passé qui révèle entre autres :

  • pillage de la Société de Recouvrement des Créances (SRC),
  • séjour à la case prison pour s'être comporté en brigand vis-à-vis de la société,
  • filouterie de près de 5 ans de loyer au quartier Bastos à Yaoundé il n'y a pas très longtemps.

Lorsqu'on traîne de telles casseroles connues du grand public, au minimum on évite d'être à ce point arrogant, pédant, méprisant et prétentieux. Car en vérité, tout ministre qu'on soit, lorsqu'on traîne un passé aussi lugubre, ça signifie qu'on n'est en vérité rien d'autre qu'une poubelle de la République.

Dans des pays sérieux, de tels renégats croupissent en prison. Ils n'ont donc rien, mais alors rien à faire au gouvernement. D'ailleurs, celui du Cameroun, pays à la ressource humaine de qualité et multiforme de surcroît mérite beaucoup mieux.

L'auteur de ce torchon en illustration n'a vraisemblablement pas toute sa tête. Et ça ose vouloir donner des leçons à de nobles leaders politiques. CE TYPE EST UN IMBÉCILE.»