×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Bafoussam : Avec son arme à feu, un gendarme sème la terreur dans un snack-bar, voici les faits

L’homme en tenue qui n’a guère digéré de voir une femme refuser ses avances, a perdu la raison et à failli commettre le pire.

Se faire arracher sa conjointe pendant une virée nocturne, c’est ce qui a bien failli arriver à Lionel B. vendredi 17 mars dernier. Ce trentenaire décide de s’offrir un moment de détente avec sa dulcinée Mireille S. légèrement plus jeune que lui. Les deux amoureux jettent leur dévolu sur un des snack-bar situé au lieu-dit “carrefour le Maire”, un coin chaud de la capitale de la région de l’Ouest dans l’arrondissement de Bafoussam 1er.

Peu après leur installation, la fille qui avait opté pour un accoutrement très sexy exposant pleinement sa silhouette à la forme d’une guitare sans doute pour plaire à son homme va plutôt subir l’effet des abeilles autour du miel. La qualité de ses déhanchements va davantage la rendre irrésistible. Les hommes ne la quittent pas des yeux mais tous n’osent pas lui faire des avancés.

Sauf un gendarme en tenue et déterminé à la conquérir coûte que vaille. Il procède d’abord par un plan A qui consiste à utiliser une des serveuses du snack comme son “10” (démarcheuse). Il lui fait la promesse d’une belle récompense à condition qu’elle parvienne à obtenir le numéro de la fille, objet de sa convoitise obsessionnelle et un bonus si elle parvient à les réunir dans un coin restreint. Habituée de ce type de mission, la serveuse confesse que celle-là est très complexe, mieux au-dessus de ses capacités, d’autant plus a-t-elle précisé, que la cible n’est pas venue seule mais accompagnée.

Le gendarme n’abdique pas et met ensuite en marche son plan B qui consiste à faire valoir les arguments de la force. D’abord hésitant, il profite du moment où Lionel sera aux toilettes pour le substituer sur la table aux côtés de Mireille. À son retour, il constate avec stupéfaction la célérité mirifique avec laquelle s’est faite sa succession. Les tentatives de reprendre sa place échoue face à l’austérité du pandore qui ne semble pas être prêt à lâcher du lest. Mireille n’y comprend rien. Lionel par contre ne semble pas vouloir mettre sa vie en péril face à ce gendarme armé, de plus en plus menaçant et furieux. C’est ainsi qu’il demande à Mireille de faire son choix entre le gendarme et lui, en précisant au préalable qu’il l’accepterait avec fair-play.

La femme plongée dans cette embarras s’étonne de ce que son conjoint l’a soumette à un exercice qui n’a pas lieu d’être. Elle dit qu’elle ne saurait le laisser pour un inconnu. La sentence de la femme à la beauté fatale a l’effet d’une rafale dans le cœur du gendarme et produit dans sa tête, un choc brutal qui le fait sortir totalement de ses gonds face à ce qu’il voit comme une humiliation de tout le chef qu’il est. Soudain il sort l’arme et demande de tout arrêter dans ce snack: service, musique, mouvements. Ses ordres sont exécutés à la lettre mais Mireille n’est pas prête à changer d’avis. Il menace alors d’ouvrir le feu. C’est la débandade totale.

Certains trouvent refuge sous les sièges, d’autres dans les toilettes ou bien s’allongent à plat ventre au sol. Ceux qui étaient près de la porte se précipitent à sortir en abandonnant tout. Le service de sécurité et le patron de cet espace de détente domptent la peur et vont vers le dangereux client pour l’amener calmement à se ressaisir. Pendant qu’il s’attelle à le faire, Mireille et Lionel trouvent un moyen de s’exiltrer puis de se cacher d’abord devant une boutique fermée et de s’échapper ensuite dans la nuit noire vers une direction qu’ils n’auraient osé emprunter à pareille heure en temps ordinaire. La soirée qu’ils espéraient au départ belle a plutôt viré au cauchemar qu’ils ne souhaiteraient sans doute plus revivre.

Aux dernières nouvelles, le propriétaire de l’établissement commercial théâtre du triste spectacle a entrepris de saisir la hiérarchie de l’acteur principal, ce gendarme “Lucky Luke” dont le mauvais rôle lui a gâché une soirée qui s’annonçait pourtant bonne en termes de recettes.

 

Source : La Nouvelle Expression