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Barreau du Cameroun : Un brigand en robe noire

Ndzang Mack André Daniel: un faussaire débusqué.
Il n’a jamais été avocat. Mais cela ne lui a pas empêché d’aller coudre une robe en noire et se passer pour un avocat. Mal lui en a pris puisqu’il a récemment été débusqué à Yaoundé. Un brigand en robe comme Kamto. Et comment ?

Selon le dictionnaire français, un usurpateur est un brigand. Le terme brigand renvoie lui-même à celui de bandit. Monsieur Ndzang Mack André Daniel, qui a eu le courage d’arborer la robe d’avocat alors qu’il n’a pas suivi la formation appropriée et prêté serment en cette qualité est donc un bandit. Et parait-il, ce brigand s’est transporté devant un tribunal de Yaoundé pour assister ou représenter une partie. Un homme normal peut-il se comporter de cette manière ? Lombroso, dans son ouvrage intitulé « L’homme criminel », dans lequel il traite du criminel né, du fou moral, de l’épileptique, du criminel fou, du criminel d’occasion et du criminel par passion, nous apprend que les criminels rivalisent avec les fous et que parfois ils les dépassent. Monsieur Ndzang Mack André Daniel doit être un fou. Un fou criminel. Un mal heureux de cet espèce doit être présenté à Mkang Ma Mbock qui s’occupe de la psychiatrie au Centre Jamot de Yaoundé ou, s’il n’y officie plus, à un de ses disciples ou successeur.

Ce qui est curieux au Cameroun est que ce pays enregistre une multitude de fous criminels de ce genre dont plusieurs se comptent parmi les juristes, Kamto Maurice en est l’emblème. Le prototype qui rivalise avec les fous. Comme Monsieur Ndzang Mack André Daniel, est allé coudre une robe au quartier pensant qu’il suffisait de l’arborer pour être avocat, c’est exactement de la même manière que Maurice Kamo a cru qu’il suffisait d’avoir un parti politique, de se présenter aux élections pour se voir investi de la qualité de président de la République. Comme Kamto, Ndzang Mack est allé au tribunal pour assister ou représenter les parties. Maurice Kamto est allé vers le quartier Omnisport pour prêter serment et fait des allocutions à côté du drapeau du Cameroun comme le président de la République, à l’occasion des grands évènements. Maurice Kamto se soucie peu des règles qui conduisent à la profession de président de la République, Ndzang Mack aussi. Les deux sont des êtres malades et déterminés.

Charges

Pour prévenir la continuation de l’infraction ou son renouvellement, ces individus malades et déterminés devraient être enfermés. A titre illustratif : un arrêt de la chambre criminelle du 29 mars 1989 rejette le pourvoi formé contre un arrêt de la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 1988 qui, dans une procédure suivie contre l’accusé du chef de viol, avait rejeté sa demande de mise en liberté et ordonné son maintien en détention provisoire. Les motifs invoqués par cette juridiction, repris en partie par la chambre criminelle, sont « que l’appétence sexuelle hors du commun que [l’accusé] nourrissait envers les femmes très âgées de son voisinage est une particularité suffisamment rare pour constituer une charge supplémentaire à l’encontre de l’inculpé ; que les garanties de représentation de [l’accusé] sont insuffisantes ; qu’à raison de ses penchants insolites, [l’accusé] apparaît dangereux pour la sécurité des personnes âgées et vulnérables, des rechutes étant toujours à craindre dans ce domaine ; que le maintien en détention provisoire est nécessaire pour préserver l’ordre public du trouble persistant causé par l’infraction et prévenir le renouvellement de celle-ci ».

Un jour, un tribunal ne dira-t-il pas à Maurice Kamto que son appétence pour le pouvoir est une particularité suffisamment rare pour constituer une charge supplémentaire contre lui ; qu’en vertu de ce penchant, il apparait dangereux pour l’ordre public (il l’est déjà) et qu’il est nécessaire de le garder en prison pour prévenir celui-ci ? Cette même argumentation (risque de trouble à l’ordre public) vaut déjà pour Bibou Nissack et Fogue. En ce qui concerne Monsieur Ndzang Mack André Daniel, la justice saura quoi faire de ce brigand.

La Nouvelle