Le sociologue Claude Abé dans l’un des ses précédents articles indexait ceux qui prétendent être les tenants de l'économie camerounaise, alors qu'en réalité, ils n’en sont selon lui que les « fossoyeurs ». Sauf que la sortie de l’universitaire avait été assimilé à une « attaque » contre une communauté (Bamileké). Dans une autre sortie ce jeudi 29 novembre, le Pr Claude Abé dit avoir été mal compris, il lève tout équivoque
Lisons…
Lorsque Dieudonné Essomba relève que le poids des entrepreneurs locaux est résiduel, certains qui me lisent pensent qu'il me contredit. Que non ! L'argumentation de Dieudonné Essomba apporte plutôt de l'eau à mon moulin, notamment à ma thèse de base que les entrepreneurs locaux qui disent tenir l'économie au Cameroun ne tiennent rien. Pour Essomba, leur pourcentage est à peine susceptible d'atteindre 14%.
De ces 14%, ce que nous disons c'est que le comportement véreux en fait, pour nombre d'entre eux des fossoyeurs du peu d'emprise qu'ils pouvaient avoir pour le développement. Alors pourquoi les gens qui me lisent n'arrivent pas à me comprendre ?
La raison ce n'est pas mon propos qu'ils veulent saisir. Ils commencent par me classer du point de vue de mon appartenance ethnique et se situant sur un autre terrain d'appréciation de mon propos, ils cherchent à démontrer que je suis tribaliste.
C'est ce que j'appelle l'obstacle épistémologique lié au désire pathologique de compartimentation sur la base du factionnalisme communautariste de la pensée de quelqu'un qui n'a rien à voir avec les luttes ethno-communautaristes. Ce faisant ils sont à côté de la plaque en raison de leur militance suprématiste qui se dévoile ainsi. Tel est pris, qui croyait prendre !
