Pour Rebecca Enonchong, le système en place a laissé mourir Mirabelle Lingom.
La jeune femme est morte le lundi 6 septembre dans un hôpital de Douala. Mirabelle Lingom avait été accusée à tort par les militants du PCRN, Fritz Messey Messey, Jean Louis Batoum, Clotaire Nguejio et Julian Bappes Bappes, d’avoir tourné une sexetape avec Paul Chouta, le lanceur d’alertes.
Elle va porter plainte contre ses détracteurs déterminés à ternir son image. Seulement, Mirabelle sera agressée par la suite et violée par des individus non identifiés.
Traumatisée, elle n’aura malheureusement pas eu la force mentale nécessaire pour continuer de vivre. La pauvre femme de 25 ans va décéder dans des circonstances totalement troubles, sans que justice ne lui soit rendue.
Sa mort a provoqué une onde de choc au sein de l’opinion. L’entrepreneure, fondatrice et directrice de AppsTech, Rebecca Enonchong, fustige un système, qui a été incapable de sortir Mirabelle de la gueule du loup.
Sur son compte Twitter elle écrit: « Merci pour les éclairages de parts et d'autres sur cette sordide affaire. Mirabelle a été victime de ses bourreaux et ensuite victime de ce système.  #JusticePourMirabelle  ».
