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Cameroun- Attaques de Galim et Bamenda : Kah Walla veut voir Paul Biya à l’œuvre

Cette recommandation fait partie d’une batterie de mesures proposées par le Cameroon People’s Party, en vue de mettre fin aux conflits dans les régions en crise.

Le Cameroon People’s Party d’Edith Kah Wala craint une exacerbation des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et celles voisines. Ce après les attaques du week-end dernier à Galim (Ouest), où des forces de défense et de sécurité, ainsi que des civils, ont été tués par des groupes armés séparatistes ; et à Bamenda (Nord-ouest) où une explosion à la bombe a fait plusieurs blessés à la place des fêtes de la ville, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Femme.

Consterné par ces tristes événements, le CPP constate que « l'incursion dans la région de l'Ouest suggère une volonté et une capacité des groupes armés à se déplacer au-delà des régions qui ont été le théâtre principal des violences au cours des trois dernières années », peut-on lire dans une déclaration du parti, signée de sa présidente, Kah Wala, ce lundi 9 mars 2020.

Par conséquent, cette formation politique réitère ses propositions en vue de mettre fin aux conflits, et de préserver le reste du territoire. Elle préconise particulièrement la négociation des cessez-le-feu par le gouvernement camerounais, d’avec les groupes armés séparatistes.

« Dans l'état actuel de la crise, cela nécessite un travail sur le terrain allant de département à département pour négocier avec les groupes armés, la population, les forces armées, les organisations religieuses, les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles, etc. Les femmes et les jeunes doivent être représentés proportionnellement dans ces négociations ; lancer un processus de justice et de paix qui apportera une justice de transition aux victimes, tiendra les auteurs des crimes responsables et permettra aux communautés de se guérir et de se rétablir », écrit Kah Wala.

Le CPP exige par ailleurs la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la crise anglophone, et notamment celles qui n’ont pas commis d’actes de violence. Cependant, le parti qui n’a jamais eu de cesse de formuler ces propositions à l’attention du régime de Yaoundé, regrette qu’elles soient toujours tombées dans les oreilles des sourds.

 

Cameroun-Info.Net