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Cameroun-Autisme : un handicap encore assimilé à la sorcellerie

Le sujet a été évoqué lundi le 2 avril 2018 à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. D’après l’organisation mondiale de la santé, un enfant sur 160 est concerné. L’autisme se caractérise par des difficultés d’apprentissage du langage, ainsi que par une absence d’interaction sociale selon l’Oms. Sauf qu’au Cameroun, mal connu, l'autisme reste assimilé à la sorcellerie.

Voilà qui justifie la sensibilisation faite lundi 2 avril 2018 à l’occasion de la journée mondiale y relative. « Il s’est agi de mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. L'autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce type de handicap touche 1 personne sur 160 dans le monde », expliquent les cadres en service au centre Orchidée Home que pilote Dr Ernestine Gwet-Bell.

Cette structure basée dans la cité économique fait savoir que l'enfant autiste est rejeté et exclu, autant sa famille est indexée. Résultat : « surtout du fait des croyances, la plupart de ces enfants, au lieu d'aller chez le médecin, sont plutôt orientés vers les tradipraticiens ou guérisseurs. L'autisme affecte le processus d'apprentissage, de communication et de socialisation de l'enfant. C'est un enfant dont les souffrances ne sont pas perçues comme les souffrances des autres. Dans notre société, parfois cet enfant est taxé d'être obsédé autrement dit, habité par les mauvais esprits », déplore-t-on. Avant d’appeler les uns et les autres à une prise de conscience.

Aux parents, il est donc recommandé de jouer un rôle essentiel pour accompagner les enfants atteints d’autisme. Ils peuvent leur garantir un accès aux services de santé et à l’éducation, et leur offrir l’affection et les soins nécessaires lorsqu’ils grandissent. Il a récemment été démontré que les parents peuvent également aider dans le cadre des traitements psychosociaux et comportementaux dispensés à leurs propres enfants.