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Cameroun : Canal 2 International ridiculise Abdouraman Baba Hamadou

Une situation qui a poussé le natif de Garoua à tourner en dérision la chaîne au logo vert.

Abdouraman Hamadou Baba Hamadou est très en colère. L’homme qui s’est constitué défenseur d’un football camerounais plus transparent, en veut à Canal International, la chaine privée installée à Douala.

Et pour cause, Abdouraman Baba Hamadou, a vu son passage être annulé à l’émission l’Arène du dimanche 12 décembre. Le tapi rouge a plutôt été deroulé à Franck Happy, l'ancien Président l'Union Sportive de Douala.

« Vous m’invitez à l’émission l’ARÈNE depuis jeudi, vous insistez malgré mes réticences, je finis par vous donner mon accord et, jusqu’à ce matin, vous étiez à mes trousses pour vous assurer que je ne vais pas me désister. Et puis, subitement, à midi, vous m’expliquez que la "Nouvelle FECAFOOT" estime que c’est elle qui doit être en vedette », s’indigne le président de l’Étoile filante de Garoua, avant de qualifier cet acte « d’arrogance » et «manque de respect » à son endroit.

«Je prends donc acte que Canal 2 International est désormais dirigée par la «Nouvelle FECAFOOT», poursuit-il.

Et de conclure : « C’est un manque de respect et de considération pour ma personne alors que je n’ai jamais été demandeur et c’est également une insulte à la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour la liberté de la presse dans ce pays.Quant à moi, ça prendra le temps qu’il faudra mais cet acte de belligérance ne restera pas sans conséquence ».

Abdouraman Hamadou Baba était pourtant un gros client pour commenter dans l’Arène l’élection du nouveau président de la Fecafoot qui qualifie de « mascarade ».

Il a déjà fait tomber pas mal d’exécutifs de la Fecafoot. Il vient de saisir, avec d’autres acteurs du football camerounais, le tribunal arbitral du sport (TAS), pour contester le processus qui a conduit à l’élection de Samuel Eto’o comme le nouveau patron de l’instance suprême du football camerounais.

C’est un autre feuilleton judicaire qui doit s’ouvrir, et donc l’épilogue ne s’annone pas pour demain.

On ne perd rien à attendre…