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Cameroun-Crise anglophone : Le gouvernement confirme (enfin) la mort du sous-préfet de Batibo, enlevé le 11fevrier 2018

Marcel Namata Diteng

Le sous-préfet de Batibo n’est plus aux mains de ses ravisseurs comme le pensaient encore certaines personnes, il avait malheureusement été tué.

Cette information subtile est contenue à la page 7 du document de 23 pages du plan d’assistance humanitaire d’urgence prescrit par le président de le République.

« Les autorités administratives ont été régulièrement prises pour cibles par les terroristes qui ne cessent dans leur propagande d’appeler au meurtre de ces représentants de l’Etat. Quelques exemples :- 11 février 2018, enlèvement et assassinat du Sous-préfet de Batibo, Nord-Ouest; - 20 mars 2018, attaque du cortège du Préfet du Lebialem à Mockmbie. Le Préfet a été grièvement blessé et le Délégué Départemental du Ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières, tué ; - 22 avril 2018, attaque du convoi du Gouverneur de la Région du Sud-Ouest dans le Département du Lebialem. - 20 mai 2018, enlèvement du 2èmeAdjoint préfectoral du Lebialem ; - 17 mars 2018, enlèvement du Professeur Ivo LEKE TAMBO, Président du Conseil d’Administration du «GCE Board», dans l’Arrondissement d’Alou; - Par ailleurs, au moins 15 attaques ont été enregistrées contre des chefs traditionnels. - 05 février 2018, assassinat du chef de 3ème degré de la localité d’Esukutan dans l’Arrondissement de Toko; - 19 février 2018, incendie de la Chefferie Traditionnelle d'Etam, (Kupe-Manenguba) ; - 13 et 24 février 2018, incendie des résidences des chefs de Myerem dans l’Arrondissement d’Akwaya (Manyu) et de Nguti (Kupe- Manenguba)», peut-on lire dans ce document publié il y a quelques jours

Marcel Namata Diteng, sous-préfet de Batibo, dans la région du Nord-Ouest avait été enlevé le dimanche 11 février 2018 par des inconnus à son domicile au moment même où il s’apprêtait à se rendre à la place des fêtes de son unité administrative. Sa voiture avait été retrouvée calcinée par la suite dans un village.

Les forces de sécurité s’étaient rapidement mobilisées dès que l’alerte de l’enlèvement du chef de terre avait été donnée. Mais les recherches s’étaient avérées infructueuses.

Les radicaux anglophones ont pris la sécession comme leur unique et seule option dans cette crise dure depuis bientôt deux ans. Ils multiplient des attaques contre les symboles de l’État et procèdent par des enlèvements de fonctionnaires. Ils sont clairement identifiés par Yaoundé comme des terroristes.