×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun-Crise anglophone : le ministre Youssouf Hadjidja Alim échappe à une tentative assassinat dans le Nord-ouest

Ministre de l’Education de Base, Mme Youssouf Hadjidja Alim

Au moins cinq assaillants ont été tués ce mardi 4 septembre 2018 à Bamenda (Nord-Ouest), à la suite d’une attaque manquée perpétrée à l’hôtel où séjournait le Ministre de l’Education de Base, Mme Youssouf Hadjidja Alim.

Selon des sources concordantes, les événements se sont produits vers 10 heures. Les auteurs de cette attaque étaient à bord d’un véhicule pick-up. Ils sont arrivés à toute allure à l’entrée de l’hôtel, avant de constater qu’il était fortement gardé par des militaires.

A la vue de ces éléments des forces de défense, les assaillants ont pris fuite. Il s’en est suivi une chasse à l’homme, émaillée d’échanges de tirs d’armes entre militaires et assaillants.

Les coups de feu se sont prolongés à la mi-journée, obligeant les commerçants à fermer boutique et les habitants à se barricader dans leurs domiciles. Du siège de la Mideno à Nkwen, dans Bamenda 3, les forces de défense ont poursuivi ces assaillants, déterminés à atteindre leur objectif.

Ils réussiront finalement à neutraliser le véhicule pick-up au niveau de Foncha Junction, au lieu-dit mile 3. Officiellement, au moins cinq des assaillants ont trouvé la mort et leurs armes ont été récupérées. Mme Youssoufa Hadjidja Alim, qui se trouvait dans la région depuis la veille, a poursuivi sa visite dans les établissements scolaires de la ville de Bamenda, bien que des élèves et enseignants aient été enlevés à Bafut.

Elle a même rassuré ses collaborateurs locaux sur les dispositions sécuritaires prises. Mme Youssoufa Hadjidja Alim est le deuxième membre du gouvernement à subir une attaque attribuée à des militants sécessionnistes, après le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo.

 

JournalduCameroun