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Cameroun-Crise anglophone : Les sécessionnistes violent le droit de guerre et s’attaquent à une ambulance militaire conduite par le Colonel médecin Emile Abeng Mbozo’o.

colonel Emile Abeng Mbozo’o

C’est dans une opération de secours d’urgence que le Colonel Emile Abeng Mbozo’o, médecin chef de l’hôpital militaire de la Région numéro 2 du littoral à failli passé de vie à trépas.

Parti de Douala le jeudi 18 janvier 2018 pour la région du Sud-Ouest où il devrait ramener à l’hôpital militaire de Douala les éléments des forces de défense et de sécurité blessés dans les affrontements avec les sécessionnistes anglophones, cette mission citoyenne et republicaine de l’officier supérieur de l’armée camerounaise est passée près d’un cauchemar.

Une fois dans la région du Sud-Ouest, zone des affrontements. L’ambulance miliaire que conduisait le colonel Emile Abeng Mbozo’o à bord duquel se trouvait deux autres militaires a été simplement pris d’assaut par des forces armée amazoniennes, violant ainsi un droit de la guerre, protégé par le Droit international Humanitaire.

Les trois soldats vont être blessés, la mort du colonel déclarée sur les réseaux sociaux va ensuite être démentie par le Colonel Didier Badjeck, Chef de la Division de la Communication au ministère de la défense.

« L’ambulance a été prise à partie par les séparatistes. Une ambulance qui ramenait des blessés d’un accrochage avec des sécessionnistes. Et cette ambulance a été prise à partie par des tirs croisés. Des tirs sur les ambulances, vous le savez aussi bien que moi sont considérés comme des crimes contre l’humanité et condamnes par les droits de la guerre. Nous en profitons pour infirmer l’information selon laquelle le Colonel Docetur Abeng Mbozo’o a trouvé la mort suite à cet accrochage. C’est vrai qu’il a eu une égratignure mais il a la peau dure et nous lui souhaitons de cicatriser le plus rapidement possible », explique-t-il.

L’escalade des violences dans les régions anglophones du Cameroun depuis octobre 2017 est rythmée par des affrontements meurtriers entre forces de défense camerounaise et les sécessionnistes anglophones.