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Cameroun-Crise anglophone: Un chef traditionnel tué par les jeunes dans la localité d'Awaya.

L’information est contenue dans les colonnes du journal Mutation, le chef Abang Ashu du village Big Nyang, dans l’arrondissement d'Akwaya, région du Sud-Ouest, a été sévèrement battu, puis attaché à un arbre dans une forêt maléfique en début du mois de décembre dernier. Selon le journal, Il est reproché à cette autorité traditionnelle sa proximité avec les forces de défense camerounaises. Le chef Abang Ashu était accusé par les sécessionnistes de trahir les éléments des forces de défense ambazoniennes aux forces républicaines.

Le tabloïde explique de source digne de foi que le chef traditionnel a été interpellé par un groupe de jeunes « ambazoniens » alors qu’il se rendait dans un commissariat à Mamfé. Déterminés, relate le journal, ces jeunes qui portaient déjà des soupçons sur les relations qu’entretenait ce chef avec la police vont le prendre à partie. L’échange entre l’autorité traditionnelle va monter d’un cran lorsqu’après l’avoir fouillé, ces jeunes vont découvrir sur le chef une enveloppe dans laquelle figurent les noms de nombreux jeunes. Découvert, le chef qui avouera qu’il se rendait à Mamfé va reconnaître les faits qui lui sont reprochés et se fondre en excuses, afin de trouver une issue pacifique. En vain.

D’après des témoins, Sa Majesté Abang Ashu sera alors violemment roué de coups par ces jeunes jusqu’à ce que mort s’ensuive. Son corps sera ensuite transporté dans la forêt maléfique où il sera attaché à un arbre en signe de mort honteuse. L’assassinat de cet officier de police à la retraite rallonge la liste des victimes tombées dans la violence des sécessionnistes.