Honorable Fobi Nchinda estime que plus de 2000 personnes ont été tuées depuis le déclanchement de la crise sociopolitique qui secoue les régions anglophones de Cameroun
La guerre d'information provoquée par cette situation prend de l’ampleur et les accusations selon lesquelles le gouvernement aurait largement minimisé le nombre de victimes depuis le début de la crise en novembre en 2016 ont massivement circulé sur les réseaux sociaux ces derniers jours
« Plus de 2000 personnes tuées, plus de 200000 déplacés internes, au moins 150.000 réfugiés cherchant refuge au Nigeria avec un couvre-feu imposé commençant à 19 heures dans le nord-ouest et le sud-ouest. L'économie est en baisse et le génocide se poursuit au Cameroun anglophone (par exemple, le massacre de Menka) », explique le député SDF, Honorable Fobi Nchinda.
Des récits souvent basés sur des sources indirectes
Une chose est tout de même sûre : rien n’étaie aujourd’hui les allégations selon lesquelles il y aurait eu « 2000 », voire « plus de deux milliers » de morts dans les régions anglophones du Cameroun .
Le bilan actuel pourrait bien sûr s’alourdir dans les jours qui viennent, comme c’est souvent le cas après une attaque de grande ampleur, comme celle du poste de police du 3e district à Muea, de Buea, division de Fako, dans la région du sud-ouest au cours de laquelle le commissaire Tazisong Christopher a été enlevé
Malgré l’apparente profusion, la majorité de ces rumeurs tirent leur source dans les vidéo publiées par les sécessionnistes eux même sur les réseaux sociaux. A coté de ceci, plusieurs ONG sont suspectées de complaisance vis-à-vis des séparatistes
