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Cameroun-Extrême Nord: Un policier est poursuivi devant les tribunaux pour terrorisme

C'est le journal L’Oeil du Sahel qui révèle cette information qui ternit l’image de la police camerounaise. De ce fait Nana Madji, officier de police de premier grade, en service à Kousseri dans la région de l’Extrême-Nord est poursuivi pour « financement et complicité des actes de terrorisme ». Son procès s’est ouvert au tribunal militaire de Yaoundé en février 2017.« L’affaire a connu 4 renvois à la demande du Ministère public pour production d’éléments d’autres preuves. A l’audience du 9 janvier dernier, la présidente de la collégialité des juges, par ailleurs présidente du tribunal militaire a informé par voie de communiqué, que l’audience était renvoyée au 5 février 2018 ».

Selon le récit de notre confrère, tout part du 5 janvier 2015. Ce jour-là, deux personnes sont interpellées à la frontière avec le Tchad. Ils ont sur eux, une cargaison de 41 armes de calibres différents. « Nana Madji, (le policier poursuivi) est alors en service au poste de surveillance frontalière de Goulfe, dans la région de l’Extrême-Nord.

Avec ses collègues et l’aide de l’armée tchadienne, il procède auxdites interpellations et plus tard, les deux contrevenants (Abaka Lya et Djibrine Grema) seront envoyés à la DGRE (Direction générale de la recherche extérieure) par l’Agence nationale de surveillance du Tchad. En juin 2015, coup de théâtre. Convoqué par le Délégué général à la Sûreté Nationale (DGSN) à Yaoundé pour donner les détails de l’arrestation, il est signifié à Nana Madji qu’il serait le complice des trafiquants arrêtés. Il retourne cependant à l’Extrême-Nord parce qu’aucune charge n’est retenu contre lui. Le 1er juin 2016, il est de nouveau convoqué par le DGSN. Martin Mbarga Nguelé lui annonce qu’il est mis à la disposition de la DGRE. Il va passer, renseigne notre confrère, 6 mois et 19 jours dans les locaux de la DGRE, subissant des interrogatoires. Le 19 décembre 2016, il est conduit à la direction de la police judiciaire de Yaoundé.