Il s’agit ici de 334 entreprises qui sont interdite de commande publique pour une durée de 2 ans. Cette information a été rendue publique par le ministre des Marchés publics, Ibrahim Talba Malla dans un communiqué et concerne également les activités de cotraitance ou de sous-traitance aux contrats publics.
Une décision qui fait suite à l’abandon des chantiers et contrats confiés à ces 334 entreprises et prestataires, au cours des exercices budgétaires 2014, 2015, 2016 et 2018. Tous ces contrats ont d’ailleurs été résiliés dans la foulée. Selon les experts, cette mesure qui n’est pas nouvelle dans le pays est généralement inopérante.
En effet, avec les facilités existantes dans le domaine de la création des entreprises, il suffit pour les entreprises suspendues de changer de dénomination, tout en conservant les mêmes dirigeants, pour être de nouveau éligible à la commande publique.