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Cameroun : « J'exige que Me Alice Nkom et ses amies présentent des excuses aux camerounais »

Le parti d’ Issa Tchiroma recadre Me Alice Nkom, Tomaino Ndam Njoya, et Kah Walla

Ces militantes politiques de l'opposition ont demandé au FMI et à l’ONU de sanctionner le Cameroun. En effet, 20 opposantes camerounaises parmi lesquelles Me Alice Nkom, Tomaino Ndam Njoya, et Kah Wallah, viennent d'écrire à l'ONU et au FMI. À l'ONU elles demandent de mettre sur la table la crise dans les régions majoritairement peuplées de camerounais d'expression anglaise et auprès du FMI elles plaident pour une suspension de l'aide au Cameroun.

"Nos enfants sont plus d’un million à avoir interrompu leur scolarité du fait de ces conflits. La violence la plus impitoyable est infligée quotidiennement à notre peuple, qui subit des violations flagrantes et permanentes des droits humains. Tout ceci dans un contexte où l’accès aux besoins basiques tels que l’eau potable, l’électricité, les routes, les emplois, les hôpitaux et les écoles relève d’un véritable défi, même pour les citoyens vivant dans les régions du pays considérées comme paisibles", écrivent ces féministes, encore connues pour leur activisme.

Aussi, Kah wala est amies,  demandent dans l'immédiat, la libération de tous les prisonniers politiques non violents, arrêtés " arbitrairement" dans le cadre de la lutte contre Boko Haram, la crise anglophone et les mobilisations politiques au Cameroun.

Issa Tchiroma Bakari

Le parti d’Issa Tchiroma Bakari a été le premier à réagir à ce plaidoyer féminin. Le FSNC demande à ces féministes de présenter des excuses aux camerounais pour avoir demandé la libération de certains prisonniers.
"J'exige que Me Alice Nkom et ses amies présentent des excuses aux camerounais", a déclaré Jeanne Nsoga la secrétaire nationale du FSNC sur les antennes d'Abk une radio émettant à Douala.
"Comment peut-on demander la libération des lanceurs d'alerte et des assassins de Florence Ayafor ?" s'est-elle interrogée par la suite.