Il avait pourtant été contraint par ses ravisseurs à ne pas prendre part au scrutin.
Hier dimanche 6 décembre était jour des premières élections régionales au Cameroun. Les séparatistes ont menacé de s’en prendre à tous ceux qui iraient voter dans les régions anglophones.
Un conseiller municipal de Widikum, division Momo, région du Nord-Ouest, Encho Elias, a été abattu peu de temps après avoir voté, pour le compte des élections régionales.
Il a été rapporté que le conseiller et certains de ses collègues avaient voté séparatistes ont décidé d'appliquer la peine de mort décrétée par leur république chimérique quelques jours plus tôt.
Le chef de Nso, kidnappé en début du mois de novembre, en même temps que le cardinal Christian Tumi, a été aperçu dans un bureau de vote de Kumba, ville qu’il a rallié par hélicoptère de l’armée camerounaise.
Il a ansi donné un pied au nez des « Bui Warrios », le groupe séparatiste qui l’avait enlevé et l’a relâché contre la promesse de se retirer des élections régionales.
Kidnappé par des rebelles sécessionnistes, jeudi 5 novembre 2020, le Fon des Nso, Sehm Mbinglo, sera relaxé 5 jours plus tard, après plusieurs interrogatoires.
Le jour de son enlèvement, le chef traditionnel était en route pour retrouver son palais de Kumbo qu’il a abandonné pour s’installer à Yaoundé, depuis deux ans pour raison d’insécurité, son convoi avait été intercepté à Baba, sur la route entre Bamenda et Kumbo.
Le roi avait alors été kidnappé, avec onze autres personnes dont le cardinal Christian Tumi, un natif de Kumbo, relaxé dès le lendemain. Les séparatistes ont déjà déclaré qu'ils appliqueraient la peine de mort très à Kumbo et le nom du Fon est le premier sur la liste.
