×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun- L’aéroport international de Douala menacé de fermeture

Jadis fleuron des aéroports en Afrique, aujourd’hui l’aéroport international de Douala présente un caractère hideux ne répondant pas aux normes internationales.

Ainsi, depuis la semaine dernière, une équipe d’inspecteurs de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) procède à l’audit des installations de l’aéroport international de Douala, suite à des plaintes d’une quinzaine de compagnies constituant la Airline Operators Committte (AOC) de Douala. Selon les premiers éléments issus de cet audit, l’OACI recommande la fermeture de l’aéroport international de Douala.

L’organisation évoque entre autres comme motifs, la proximité des habitations de la zone aéroportuaire, le mauvais entretien du matériel informatique et du matériel de pistes, mais aussi l’aérogare dont les compagnies disent qu’il est dans un état déplorable. En effet, dans une lettre datée du 5 février 2018, les adhérents de la Airline Operators Committee (AOC) de Douala, l’association regroupant les 15 compagnies aériennes (Air France, Brussels Airlines, Turkish Airlines, RAM, Ethiopian Airlines, Asky, Karinou Airlines, Kenya Airways, South African Airways, Trans Air Congo, Rwandair, Air Côte d’Ivoire, Cronos, Ceiba et même la compagnie camerounaise Camair-Co) desservant l’aéroport international de Douala ont fait part aux responsables de cet aéroport de leur «préoccupation» sur l’état général de l’infrastructure. Ces compagnies protestaient contre le mauvais entretien du matériel informatique et du matériel de piste (chariots, porte-conteneurs, etc.).

Mais pas que. «Si on exclut quelques parties du cheminement des passagers, le bâtiment est d’une saleté repoussante : peintures défraîchies, murs décrépis, toilettes infréquentables, faux plafonds sales ou manquants, travaux d’aménagement abandonnés, huisseries fatiguées, branchements électriques ou informatiques incohérents aux circuits inconnus…», déplorait l’AOC.

 

Ocameroun/237actu.com