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Cameroun : La Sodécoton affiche de nouveau fière allure

Avec un chiffre d’affaires en hausse ayant culminé jusqu’à 157 milliards de francs CFA lors de la campagne 2019/2020 et un accroissement de la production sur cette même période, la santé financière de l’entreprise se porte plutôt bien depuis l’adoption d’un plan de redressement en octobre 2017.

Le constat est donné à faire dans les kiosques ce jeudi 06 mai 2021 par le quotidien La République Presse. « Au cours de la dernière décennie, la Société de développement du coton (Sodecoton) a connu une progression en dents de scie, marquée par diverses fluctuations de son chiffre d’affaires sur la période allant de 2010 à 2016, précisément. 59 milliards en 2010, 75 milliards en 2011, 97 milliards en 2021, 109 milliards en 2013, 100 milliards en 2014, 121 milliards en 2015 et 108 milliards. Pis, l’entreprise a enregistré des pertes cumulées de l’ordre de 35 milliards de F lors des campagnes cotonnières 2013-2014, 2014-2015 et 2015- 2016 », brosse le journal pour expliquer le besoin qu’il y a eu de repenser la stratégie de la Sodecoton afin de redynamiser sa filière.

C’est Geocoton-Advens, l’un des actionnaires de l’entreprise, qui a élaboré un plan de redressement de l’entreprise évalué à 63,2 milliards de F, et approuvé par l’Etat du Cameroun en tant qu’actionnaire majoritaire. Ledit plan entre en vigueur en octobre 2017, et depuis lors, sa mise en œuvre a permis à l’entreprise de redorer son blason.

« Globalement, la santé financière de l’entreprise est satisfaisante depuis l’adoption de ce plan. Les chiffres liés à la production augurent aussi des lendemains qui chantent. Alors la récolte de coton atteignait à peine 250 000 tonnes lors des années d’avant, avec le plan de redressement, elle a traversé le cap de 300 000 tonnes par an et a évolué jusqu’à 342 000 tonnes en 2020 », écrit le journal. Le top-management de l’entreprise apprend-on, croit d’ailleurs savoir que la production est « largement à la portée jusqu’à 2022 », alors que les objectifs de production pour cette période sont évalués 400 000 tonnes, et de 600 000 tonnes d’ici à l’horizon 2025.