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Cameroun : « Le ministre Paul Atanga Nji était venu me rencontrer à Douala pour m’intimider », Me Michelle Ndoki

Me Michelle Ndoki

Malgré les intimidations du super chef de Terre, Me Michelle Ndoki rassure qu’elle n’abandonnera pas le combat.

Celle qui avait reçu une balle à la cuisse lors des revendications postélectorales, vient d’accorder une interview au média en ligne Afrik Inform, c’était dans le cadre de l’émission 7 minutes pour convaincre.

La militante des droits de l’Homme et avocat au Barreau du Cameroun dit ne pas lâcher prise. Comme les autres cadres de son parti, elle soutient que l’opération de collecte de fonds, «Survie Cameroun», initiée par Maurice Kamto pour venir en aide aux populations victime du Covid-19 va se poursuivre, nonobstant les injonctions du ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.

«Devant la tragédie que nous vivons aujourd’hui, on laisse de côté la question de savoir qui est légitime et qui ne l’est pas. Et on s’interroge sur qui peut aider ou ne pas aider à faire face à cette pandémie», laisse entendre sur la télévision en ligne la deuxième vice-présidente du directoire des femmes du MRC.

Me Michelle Ndoki au cours de la même interview révèle les dessous de sa rencontre avec le ministre Paul Atanaga Nji dans un hôtel de la capitale économique Douala.

Loin de la rumeur qui faisaient état d’un deal en préparation avec le régime, l’avocate, Me Michelle Ndoki confie que c’etait plutôt une séance d’intimidation qui a duré plus d’une heure. « Le ministre Paul Atanga Nji était venu me rencontrer à Douala. Comme d’habitude, c’était pour m’intimider. C’est malheureux», déclare-t-elle.

«J’espère qu’il (M. Atanga Nji, NDLR) regardera et qu’il comprendra que c’est une invitation à la remise en question. Je ne doute pas une seule seconde qu’il soit attaché à cette nation. Je crois simplement qu’il faut accepter que ce pays avance; et qu’il avance à une vitesse qui est supérieure à sa capacité à l’analyser; et que le monde dans lequel il vit est en train de rétrécir. Je crois qu’il est de son intérêt de s’en rendre compte. De toutes les façons, nous, nous sommes suffisamment forts pour faire avancer ce pays avec ou sans sa participation», poursuit-elle