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Cameroun : Le SDF pourrait rejoindre le RDPC et la majorité présidentielle

 C’est l’analyse d’Aristide Mono, Politologue. Il est intervenu chez nos confrères de Radio France Internationale (RFI).

Après le décès de Ni John Fru, quel sera l’avenir du Social Democratic Front ? C’est en gros ce qu’a posé comme questions un auditeur camerounais à Radio France Internationale. La chaîne française consacre de lundi à vendredi une émission appelée Appels sur l’actualité destinée à expliquer les sujets d’actualité à ses auditeurs.

Pour parler de l’avenir du SDF après la mort de Ni John Fru le 12 juin dernier, Juan Gomez, le présentateur du programme, a contacté Le politologue, Aristide Mono. Très connu dans l’espace public national, notamment pour ses chroniques quotidiennes sur ÉQUINOXE Radio, il estime que ” le fonctionnement du parti connaitra une baisse de régime aggravée, le parti connaîtra probablement une dégringolade politique plus prononcée. Le parti pourrait même quitter le camp de l’opposition pour le camp transactionnel de la majorité présidentielle, le parti pourrait même connaître une implosion”.

À l’inverse, le ” parti va survivre. Son existence légale est loin d’être menacée. Les dissensions et convulsions internes que l’on observe datent du vivant du leader décédé. Mais jamais l’existence du parti n’a été inquiétée. Son pronostic vital n’a été inquiété” tempère l’analyste.

Réconciliation…

Ni John Fru Ndi est mort laissant un parti profondément divisé. Comment recoller les morceaux face à cette situation ? Aristide Mono qui ajoute qu’avec le départ de Fru Ndi, le parti ” sera complètement détourné de son ADN historique et deviendra l’ombre de lui-même” pense que la formation politique peut réussir une réconciliation tout de même.

Même s’il regrette que le leader historique du SDF a eu une position ” partiale” dans le conflit entre le Camp Osih et celui de Jean Michel NINCTHEU, il pense que le dossier de la réconciliation peut être confié à un ” cadre anglophone modéré en interne, mais radical vis-à-vis du pouvoir afin de redonner au SDF son âme anglophone et son âme originel du Biya must Go. Je pense à l’ancien président du Groupe parlementaire Ndeh Tumasang. Je pense également à une personnalité comme Emmanuel YOYO, ex-député (du Ngogketunja au nord-ouest, NDLR), ancien questeur à l’Assemblée nationale”.

 

MM