En visite de travail en France, Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a répondu à l’invitation ce dimanche 19 septembre 2021 du journal Afrique de TV5 Monde.
Plusieurs sujets relatifs au climat sociopolitique du Cameroun ont été évoqués, à l'instar des 124 militants et sympathisants du MRC, détenus encore dans les prisons camerounais, arrêtés dans le cadre de la manifestation du 22 septembre 2020.
« Toutes nos démarches, au plan national et international visent à obtenir leur remise en liberté rapide, immédiate et sans condition. Ces gens n'ont aucune raison d'être là où ils sont. Ils n’ont aucune raison d'être les barreaux ; la plupart devant le tribunal militaire où ils encourent des peines jusqu'à la perpétuité et pour certaines la peine de mort. On les accuse d'hostilité contre la patrie, d'insurrection, de complicité d'insurrection, de révolution et autres », a-t-il déclaré sur la chaine internationale Française.
Interrogé par ailleurs sur les démissions en cascades enregistrées ces derniers temps dans son parti, notamment le cas Celestin Djamen, la réponse de l’opposant été sans ambages. « On adhère librement au MRC et on en sort librement. On lui souhaite bon vent. Nous avons dit depuis la création de notre parti que nous voulons le changement dans la paix et par les urnes au Cameroun ».
L'intégralité des déclarations de Maurice Kamto à partir de la 18e minute.
