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Cameroun: Lettre ouverte d’un Avocat International à Maurice KAMTO

Me Nji MFENJOU

L’avocat international soutient qu’Il n’ya plus de recours possible, car, dit-il, le résultat est "correct par la force du droit" « La communauté internationale ne peut rien sauf à violer le droit Camerounais et dans ce cas nous ne laisserons pas faire », averti-il

Lire l’intégralité de la lette de Me Nji MFENJOU, Avocat International

Mon cher Confrère,

Maurice KAMTO

L’embuscade est une technique dangereuse en politique. Pour qu’elle soit efficace, il faut faire de la prospective en amont et piéger non seulement l’adversaire mais les institutions. Ministre délégué à la justice il fallait faire des réformes. Plus grave encore, il ne fallait pas accepter de faire des Sages des experts en arithmétique. Où étiez vous quand les textes confiaient la vérification ou encore le calcul au Conseil constitutionnel ? ELECAM était suffisamment responsable aussi sous le contrôle de l’AT. Cela apprendra à nos sachants des beaux salons qui sont en réalité the to late comer. Pire encore pour nos amis opposants, il faut attendre les preuves du conseil constitutionnel qui n’est pas une partie au procès.

C’est de la rigolade. Où avez vous vu cela ? Pour nous les juristes, et vous êtes des nôtres, monsieur le candidat KAMTO, le résultat est correct par la force du droit. Il n’ya pas de recours possible. Le peuple de bonne foi se contentera des instruments valables juridiquement. Il fallait faire des réformes.

La communauté internationale ne peut rien sauf à violer le droit Camerounais et dans ce cas nous ne laisserons pas faire. Accuser les juges est l’expression de la mauvaise foi caractérisée. Nous sommes conscients des limites de nos textes de loi. Et nous allons améliorer notre droit pour le challenge à venir. Notre jeune démocratie est en construction. Il ne faut pas lui reprocher des pas mal habiles.

Encore sur les sachants d’aujourd’hui n’ont rien vu avant; à moins d’avoir cru s’en servir; auquel cas ils ont mal joué. Je peux comprendre que les erreurs de décompte créent de la frustration. À Foumban, la vérité est une poudre d’eau puisée dans le Noun. C’est pour cela que dans notre Royaume, où je suis aussi gardien du temple, il est enseigné aux futurs politiques qu’on ne renverse pas un baobab sans élan. Monsieur Paul BIYA a préparé les élections depuis sa dernière élection.

Au lieu d’envoyer les électeurs s’inscrire sur les listes électorales nos amis redoutaient le pouvoir de la rue. N’importe quoi ! Le Cameroun n’est pas notre jumeau d’ivoire. Nos Ancêtres ont béni nos parents qui se sont battus. Notre indépendance est le prix du sang. Nos pères MOUMIE, UM NYOBE… ont payé cher. L’armée camerounaise protège DÉSORMAIS le peuple.

Ce n’est plus l’armée coloniale. Tous les grands officiers sont camerounais et de nos familles. Nous maîtrisons notre devenir. Merci à Ahidjo et à Biya. Ce ne fut pas facile face au néocolonialisme rempart et agressif. Un camerounais ne fera JAMAIS la guerre à son frère.

Entretenir cette idée est ridicule. Celui qui essayera payera le prix de sa bêtise . J’aurai été le premier à la déclencher si elle était salvatrice. Non mille fois non ! Elle ne se justifie ni hier ni aujourd’hui. J’ai plus de raison que mon Confrère KAMTO et compagnies sur ce plan. Pour me battre pour le changement des 1989 à Ngoa Ekele, les anti démocrates ont tué mon frère Soulemane NDAM (à ma place) dans ma chambre à l’université.

Et nos nouveaux opposants à l’époque étaient des invités au banquet d’Etoudi. Paul Biya n’y était pour rien dans mon malheur. Et c’est le résultat d’une longue recherche des coupables. AGIR pour la paix et la confiance entre les peuples edt désormais un impératif CATÉGORIQUE. De braves Camerounais ont choisi la paix en votant Monsieur BIYA sans intention d’aller à la soupe. Je plains ceux qui râlent pour avoir rater la mangeoire NATIONALE. Notre pays n’est pas un gâteau et le grand âge nest pas une maladie.

Je suis fils de vieillard et ne tolère pas le manque de respect à l’endroit des Sages. Tout se négocie dans le respect. Améliorons le système camerounais et nous serons respectés chez nous et à travers le monde. Honneur et fidélité à nos ancêtres Vive la fratrie camerounaise

Vive le Cameroun

Me Nji MFENJOU

Avocat International