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Cameroun : Maurice Kamto remporte une grande bataille à l’Assemblée Nationale Française

Les jours s’égrainent, les sorties spectaculaires et sans filtres de Sébastien Nadot se multiplient.

Ce 17 décembre à l’assemblée nationale française, le député de la Haute-Garonne vient à nouveau de polariser l’attention. Il a parlé d’un génocide qui a cours au Cameroun et a repris sèchement Jean Yves Le Drian dans le postulat selon lequel Maurice Kamto n’est pas plus que « le principal opposant à Paul Biya. » « Nous rejetons ces propos. C’est le président élu de la République fédérale du Cameroun. » a lancé Sébastien Nadot sans détours.

Son regard est cru quant à la crise sociopolitique qui a fait son lit au Cameroun depuis 4 ans bientôt. Une situation dont il regrette les dommages « le conflit armé en cours au Cameroun a déjà occasionné plus de 3000 morts et le déplacement de près de 800 000 Camerounais et Camerounaises à l’intérieur du pays ou vers le Nigeria. Désormais plus de 4 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire et au moins 600 000 enfants sont privés d’école depuis 3 ans. Les droits de l’homme sont bafoués au quotidien tant par les forces de sécurité régulière du Cameroun que les séparatistes anglophones armés. » a-t-il écrit récemment au Représentant permanent de la France aux Nations Unies.Cameroonvoice.

Cette missive adressée était davantage porteuse de sa gêne devant le mutisme consommé de la France dans le concert des réactions et contributions des autres pays du Conseil de sécurité dans la résolution de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies du 6 décembre 2019 après-midi à New-York, François Lounceny Fall, représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale, a déclaré que la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale était préoccupante. Faisant état de la situation au Cameroun, il a appelé les partenaires internationaux à soutenir les efforts nationaux pour répondre aux besoins humanitaires. Il a ensuite souligné la nécessité de tirer parti de l’élan généré par le dialogue national et de poursuivre les discussions entre toutes les parties prenantes afin d’apaiser les tensions sous-jacentes parmi ceux qui se sentent marginalisés. Des 5 membres du Conseil de sécurité (France, USA, Royaume-Uni, Chine, Russie), seule la France n’a exprimé aucune position lors de cette réunion -il semble même qu’aucun membre de la représentation française n’était présent. La France a-t-elle choisi la politique de la chaise vide pour répondre à la terrible situation que vivent actuellement les Camerounaises et les Camerounais ? » s’interroge le député, en rappelant que cette attitude déplorable est contraire aux dispositions de la Constitution française. « Le préambule de notre constitution débute ainsi : «Le peuple français proclame solennellement son attachement aux valeurs de droits de l’homme». Précise –t-il.

Il est habité par l’ardent désir de voir rétabli l’ordre social et les principes démocratiques au Cameroun. Il ne vend pas chères les mesures que prend actuellement le régime Biya. À l' en croire, il est impérieux que son administration se joigne à la Communauté internationale afin d’examiner attentivement les violations des droits humains au Cameroun. Ses prises de position suscitent de plus en plus l’adhésion des autres parlementaires ; en attendant une adhésion plus massive et celle des représentants Onusiens, il est loisible de dire qu’on n’est pas loin de cette intervention Onusienne au Cameroun.

Avec Cameroonvoice