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Cameroun : « Mon combat ne fait que commencer », lâche Rebecca Enonchong après sa libération

L'entrepreneure Tech était est en garde à vue depuis le 10 août à la Légion de gendarmerie de Douala,  à la suite d'une audience sur une affaire de famille contre son frère.
Rebecca Enonchong est accusée d’outrage à magistrat par le procureur général qui a ordonné son arrestation.

A Peine libérée, Rebecca Enonchong  a remercié toutes les personnes qui ont plaidé pour sa cause, avant de déclarer :« Mon combat ne fait que commencer, si quelqu'un pense que c'est la fin, ce n'est que le début ».

Pour l’avocat de la femme d'affaires, Sylvain Oum, « la mobilisation sur les réseaux sociaux a contribué à relayer le message que nous voulions passer, et je pense que le message est passé, le résultat est là ».

Son interpellation a suscité une vague d'indignation. Sur Twitter, les milliers de personnes se sont mobilisées, aux rangs desquelles l’Ambassadeur de  la France au Cameroun, Christophe Guilhou, ou encore l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, Tibor Nagy.


«J’ai honte du comportement de certains camerounais qui prennent des décisions qui vont accepter er souiller le Cameroun », a déclaré Rebecca Enonchong.