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Cameroun : Moussa Njoya a vu les deux « traîtres » qui ont infiltré la plate-forme de l’opposition

La plate forme de l’opposition infiltrée par des agents doubles, à  en croire Moussa Njoya.

Sept partis politiques de l’opposition ont mis sur pied, le 31 mars, un « secrétariat technique […] chargé de recevoir, aux fins d’exploitation, toutes les contributions » pouvant permettre de mettre en place un système électoral nouveau ou amendé, pour la stabilité et la prospérité de notre pays.

Les partis politiques à l’initiative de cette plateforme sont : le Social Democratic Front (SDF) représenté par Joshua Osih ; le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto ; le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii ; l’Union démocratique camerounaise (UDC) de Tomaïno Ndam Njoya ; l’Union des mouvements socialistes (UMS) de Pierre Kwemo ; l’United Socialist Democratic Party (USDP) de Prince Ekosso et le Mouvement progressiste de Jean Jacques Ekindi.

Aussitôt mise en place, cette plate-forme de l’opposition est déjà sous le feu de critique. Pour le Pr Mathias Eric Owona Nguini, le fait que le MRC n'ait aucun élu en son sein, ne lui donne pas la légitimité de prendre une telle initiative.

«Comment une formation sans assise représentative (zéro élu) comme le MRC peut appeler des partis d'opposition disposant de mandats électifs à une convergence pour la réforme du système électoral et ils viennent ? », se questionne l’enseignant de Science politique.

Le Ministre Jacques Fame Ndongo, parle d'une vraie coquille vide. Selon lui, on ne peut rien attendre d’une plateforme de l'opposition dont les leaders n’ont pas une grande représentativité dans les institutions électives.

Le politologue Njoya Moussa se montre encore plus critique et septique. Il doute de la sincérité de certains leaders autour de cette plate-forme. Bien plus, Njoya Moussa pense que ce mouvement est infiltré par deux agents doubles au service du Cabinet civile de la Présidence de la République. «Ce qui est bien est que qu’à cette heure, au moins deux participants sont déjà allés rendre compte DDC», dit-il.

Mais au délà de ça, les partis d’opposition semblent désormais déterminés à faire pencher la balance, mais ils doivent devoir intégrer que la faible empathie des élus du parti au pouvoir, le RDPC, majoritaire à l’Assemblée nationale, constitue un grand obstacle.