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Cameroun-opinion : Le CPP de Kah Walla met en garde les journalistes qui appellent à la violence et à la haine

Kah Walla (CPP)

Le Cameroon People's Party (CPP) de Edith Kahbang Walla dans une correspondance du 25 avril a ouvertement fustigé les journalistes et personnalités publiques qui appellent à la haine et à la violence.

Extrait

Nous unissons, notre dignité en tant que peuple et les vrais défis auxquels notre nation est confrontée. Depuis des mois, le discours politique au Cameroun est plein de haine et d'insultes envers des groupes, des ethnies et des individus. Les anglophones ont été appelés par des noms que nous refusons répéter ici. Les Camerounais du Nord-ouest et du Sud-ouest ont été opposés les uns aux autres.

Les candidats aux élections ont été jugés non sur leurs programmes politiques, mais sur leurs appartenances ethniques Il y a une rhétorique croissante très dangereuse contre les Camerounais de la région de l’Ouest. Des responsables administratifs de haut niveau, des journalistes et des personnalités publiques ont appelé à la violence contre certains groupes et se sont réjouis de tueries de certains compatriotes.

Face à tout cela, le régime de Biya n'a absolument rien fait. Les responsables administratifs utilisant le discours de haine n'ont pas été inquiétés même d’une lettre de mise en garde. La tentative des organes de régulation de sanctionner les journalistes diffusant la haine a été totalement infructueuse, ce qui a encouragé ces journalistes. Alors que le régime a menacé ceux qui font de légitimes protestations et revendications sur les réseaux sociaux, il n'a pas eu un mot contre ceux qui propagent la haine par ces mêmes canaux Quelles que soient nos différences, nous devons les résoudre sans nous tuer les uns les autres. Il faut éduquer et informer ceux qui nous entourent. Tous les génocides et toutes les guerres ont commencé par la communication