Njoya Moussa évoque les dérives des réseaux sociaux et soutient dans une déclaration au ton acerbe qu’il n’a aucun autre prototype de pays en Afrique où le degré d’injures sur les réseaux sociaux soit aussi élevé comme au Cameroun.
« Nous sommes dans un contexte de misère intellectuelle assez importante. Le niveau de redressement culturel au Cameroun est inquiétant. Le lieu d’observation primordial ce, sont les réseaux sociaux. Le niveau de raisonnement des uns et des autres tourne au tour des injures…je ne pense pas qu’on ait un autre prototype de pays en Afrique où le degré d’injures sur Facebook soit élevé comme au Cameroun », explique-t-il
La toile avait été particulièrement agitée après le passage du politologue Njoya Moussa à l’émission l’« Arène » du 15 avril 2018 sur Canal 2. Le doctorant à l’université de Yaoundé 2 avait pratiquement été jeté à la vindicte populaire par une classe des internautes qui l’accusaient d’avoir été très « dur » au cours du duel dans le programme qui l'avait opposé à Cabral Lbii (Coordonateur du Mouvement 11 millions de citoyens et candidat investi par le parti Univers à la présidentielle 2018)
Moussa Njoya tire certainement les conséquences des contres offensives qu’il a lui-même lancé sur ces réseaux sociaux. En publiant sur facebook sa lettre d’inscription en thèse, ainsi que son attestation de recherche, Moussa Njoya bien que voulant répondre au Pr Mathias Owona Nguini qui l’accusait d’être un « faux doctorant » sur le plateau de « Club d’Elites » s’est une fois de plus heurté aux critiques les plus acerbes de ses adversaires internautes. Certains de ces internautes justement semblaient titiller le jeune politologue en s’appuyant sur sa dizaine d’années passés en thèse de doctorat.
