C’est l’une des conditions posées par les militants séparatistes ainsi que par d’autres parties prenantes avant de prendre part au Dialogue national.
La délégation du SDF qui a rencontré le Premier ministre la semaine dernière a proposé que la libération de Sisiku et Cie soit l'une des conditions préalables au dialogue.
En citant les différents acteurs du dialogue lors de son discours à la nation le 10 septembre, le chef de l’Etat n’a cependant pas écarté la possibilité de libérer les personnes détenues comme moyen de réconciliation.
Le chef de l'Etat a réaffirmé la position qu'il prenait sur ses différentes plateformes de réseaux sociaux, indiquant que la libération des détenus pourrait ouvrir la voie à la réconciliation.
" il est toutefois vrai que dans le cadre d'un dialogue, d'un processus de paix ou de réconciliation nationale, il puisse être envisagé l’éventualité d’un pardon, dans certaines conditions", a déclaré Paul Biya dans son discours. Un extrait qui a été publié sur ses différents comptes sociaux.