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Cameroun - Politique: La sous-préfecture de l'arrondissement de Mbouda prise d'assaut par les militants du MRC

Hier, les militants du mrc, banderoles déployées, le ton qui s'élève de plus en plus, réclamaient par cette prise d'assaut que l'autorisation de manifestation publique devant donner droit au meeting du MRC ce 3 juin 2018 soit signée.

Le rdpc aurait soumis une demande de manifestation publique pour un meeting le même jour bien avant celle déposée par le mrc.

Conséquence, les deux événements politiques ne pouvant se tenir le même jour au même endroit, le sous-préfet de Mbouda aurait pris ses responsabilités.
Les militants du mrc demande au sous-préfet de présenter le dossier y relatif déposé par le RDPC. Et promet de maintenir le pied de grue s'ils n'obtiennent pas l'autorisation de manifestation publique.
Aussi, convient-il de souligner que les textes qui régissent l'établissement d'une autorisation de manifestation publique orientent sur le délais de dépôt de dossier et le délais de réponse.

En tout cas, le ballon est déjà sur la pelouse, que les joueurs respectent les décisions de l'arbitre. Radio tonepi est sur place.
Wait and see!

Que la paix de nos ancêtres veille sur Bamboutos.


Mise à jour: 2h du matin

Ce mouvement d'humeur de revendication a débuté en journée. Main sur la tête, banderoles brandies, le ton de plus en plus menaçant, les militants du mrc ont décidé d'en découdre avec l'autorité administrative de la ville de mbouda.
Même les forces de l'ordre sont restés impuissant. Troublant ainsi l'ordre, dans un brouillard vocal nuisible, le sous-préfet n'a pu fermer les bureaux.
Les militants du mrc ont déguerpi le chef de terre pour motif qu'il doit d'abord signer la déclaration de manifestation publique relative a la tenue du meeting de leur parti ce 3 juin avant d'entrer a nouveau dans son bureau.
Le sous-préfet a expliqué les raisons qui l'ont conduit a ne pas autoriser la manifestation publique du mrc le jour sus évoqué. En effet, une autorisation de manifestation publique aurait déjà été signée au bénéfice d'un autre parti politique qui se déploie le même jour et au même lieu.
Les militants de ce parti prétendent avoir déposé en premier la demande de manifestation publique. Comment savoir !

Un appel a alors été lancé a tous les militants du mrc de tous les coins du Cameroun a rejoindre la ville de mbouda. Les provisions alimentaires viennent de leur être distribué. Car ils ont érigé leur quartier général de protection a la sous-préfecture de mbouda.
Les images ci-dessous ont été prises il y a quelques minutes.
Ces militants promettent de hausser le ton et l'action dès le matin. Certaines indiscrétions confirment une convergence des responsables et militants de ce parti en provenance de bafoussam, Yaoundé, dschang, douala, baham,

5 véhicules sont actuellement stationnés dans la cours de la sous-préfecture.
Le président de ce parti serait en conversation téléphonique depuis les USA avec certains responsables du mrc présent sur les lieux.

A l'heure ou radio tonepi quitte les lieux, il est 01h05mn, les portes de la sous-préfecture de l'arrondissement de Mbouda sont toujours grandement ouvertes.


Mise à jour: 9h du matin

Ils y ont passé la nuit.
Les portes de la sous-préfecture n'ont pas été fermées depuis hier.
Ce matin, le sous-préfet n'a pas pris service comme d'habitude, tous les matins vers 07h30mn. Pourtant, ce mercredi n'est pas un jour férié.
Tout a l'heure, ils ont exécuté l'hymne national devant le mat de la cours de la sous-préfecture.

Le commandant de compagnie est en pourparlers avec eux.
Ils promettent de sceller la sous-préfecture dès 09h si le sous-préfet n'a pas changé d'avis.

A l'heure ou nous vous transmettons ces informations, la population spectateurs ne comprennent pas encore ce qui se passe. Certains ont des documents a faire signer, d'autre pour le retrait. Le commandant de brigade de gendarmerie est sur le terrain pour encadrer les grévistes et la population dans la perspective de ramener l'ordre.
Tout porte a croire que les militants de ce parti reviendront a de bons sentiments au regard des négociations en-cours.

Innicent Kadji