×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun-Poste ministériel : Cabral Libii dément et accuse Cameroon Tribune

Cabral Libii

Cabral Libii ne se reconnait pas dans cette déclaration que lui attribue Cameroon Tribune.

En effet, dans son édition d’hier, le quotidien gouvernemental bilingue écrit « Je ne fais pas la campagne pour les législatives, mais pour la présidentielle. Mais avant d’être président, il faut faire ses preuves à la mairie ou à l’assemblée nationale et pourquoi pas être ministre», Une déclaration « choc » que le journal paru à Yaoundé, capitale politique, attribue à Cabral Libii.

Cameroon Tribune soutient alors que ces propos sont de Cabral Libii, tenus lors du lancement de sa campagne dimanche passé en vue du double scrutin municipal et législatif du 9 février, à Makak, département du Nyon Ekélé, région du Centre.

Le président du PCRN, Cabral Libii, était bel et bien Makak. Devant une foule en liesse venue l’écouter, le candidat à la députation dans cette circonscription électorale du Nyon Ekélé, s’est adressé en français et en langue Bassa. Mas, il ne se souvient pas avoir fait cette déclaration qui alimente déjà les polémiques sur la toile. « Ces propos ne sont pas de moi. Que devient Cameroon Tribune ? », Tout surpris, s’interrogé t-il.

L’eau chaude de la toile

Sur les réseaux sociaux, le jeune politicien est déjà dans la gueule du loup. Il est accusé d’être un « faux opposant ». « Ce type est un opposant de l’opposition. Il ne le cache même pas», commente un abonné de facekook. « Vous croyez que Cabral est opposant ?», se questionne un autre.

L'on se souvient qu’une polémique similaire avait déjà éclaté au lendemain de la présidentielle d’octobre 2018. Le candidat investit par le parti Univers de prosper Nkou Nvondo, avait à cette époque, accordé une interview à la BBC, dans laquelle il déclarait être « prêt à rejoindre le gouvernement de Paul Biya ». Des propos qu’il démentira par la suite à Jeune Afrique, en invoquant des erreurs de montage. « Je n’entrerai jamais dans un gouvernement Biya», avait-t-il assuré.