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Cameroun : « Pr Messanga Nyamding, où est la vidéo de M. Kamto dans une situation dite compromettante ? »

Dans son célèbre tube, Paï o Yabassi, Salle John, virtuose du Nkam, du Cameroun et d’Afrique, nous contait en filigrane, les vertus de la maîtrise de la pagaie, de sa direction, comme de ses mots et attitudes. Je vous invite à réécouter cette chanson de notre patrimoine pour vous en inspirer.

Pourquoi ? Comme d’autres Camerounais, j’ai suivi votre dernière sortie sur les antennes d’Equinoxe Tv. Je me suis rendu compte du fait que je n’étais pas le seul à ne pas comprendre votre direction.

Je voudrais donc, pour mieux comprendre, savoir ceci :

– Comment fait-on pour fustiger Ms Ngoh Ngoh et Ayem Monger sans interroger le chef de l’État qui les maintient à leurs fonctions, un record au poste de Secrétaire général de la Présidence de la République ?

– Comment avec l’un des systèmes de renseignement les mieux étoffés d’Afrique, le chef de l’État, votre “ maître politique”, n’est-il pas au courant de tous les scandales liés à l’organisation de la CAN au Cameroun ?

– Pourquoi votre “ maître politique” attend une éternité pour sanctionner quand les métastases des dégâts ont gangrené le système ?

– Est-ce la même pirouette de raisonnement qui vous fait absoudre de ses responsabilités votre ministre de tutelle, Jacques Fame Ndongo, après votre limogeage ?

– Où est la vidéo de M. Kamto dans une situation dite compromettante ?

– Qui sont exactement ceux que vous appelez “ les pédés “ et ces francs-maçons à qui vous attribuez nos malheurs ?

– Comment fait la France, pays qui vous “a tout donné”, où existent ouvertement des homosexuels, libres de leur orientation sexuelle, et des francs-maçons, pour avoir ce système universitaire qui vous a formé et au sein duquel vous êtes tenté de retourner ; un système de santé où l’on évacue l’essentiel de nos élites ?

– Pourquoi acceptez-vous que des “ pédés”, donc, qui exercent dans les Hôpitaux universitaires de Genève et de France, s’occupent de nos élites, au premier rang desquels le chef de l’État, votre “ maître politique” ?

– Faut-il absolument être ministre ou conseiller du président pour servir le Cameroun, au point où de brillants africains du Cameroun s’offrent en spectacle de larbinisme quotidien dans nos médias ?

– Yaoundé est-il le seul endroit au Cameroun où l’on peut enseigner le must du droit public, des sciences politiques et des relations internationales ?

– Qu’à dit l’enseignant qui appelle ses collègues à dénoncer “l’injustice” de son affectation quand des Camerounais sont emprisonnés pour une marche pacifique, torturés, victimes au quotidien de tant et tant d’injustices avérées ?

J’ai été un élève africain du Cameroun, ravi d’avoir effectué toutes ses trois années du secondaire, de 92 à 95, dans le Septentrion, à Ngaoundéré et à Guider. En attendant des réponses à mes questions, je vous souhaite Djabama à Garoua !

 

 

Abdelaziz Moundé Njimbam