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Cameroun : Présentée comme « Plagiaire effrontée » par le journal Le Monde, Calixthe Beyala réagit

La romancière n’a pas fait l’économie de ses mots pour répondre au journal Le Monde qui la présente comme « Plagiaire effrontée ».

Dans un article publié le jeudi 05 août 2021, et réservé à ses lecteurs, le journal français Le Monde, ressuscite une vielle polémique. « Une autrice prolifique et primée, malgré sa condamnation pour "contrefaçon" : Calixthe Beyala, l’effrontée du plagiat »,tel est le titre de l’article rédigé par la journaliste française Virginie Franço.

L’on se souvient encore que Calixthe Beyala, est la première lauréate d'un grand prix littéraire à avoir été condamnée pour plagiat par le tribunal de grande instance de Paris.

« Peu d’auteurs ont incarné avec autant de morgue le peu d’effet sur un parcours d’un plagiat reconnu par la justice. Condamnée en mai 1996 pour avoir pillé le best-seller d’Howard Buten Quand j’avais cinq ans, je m’ai tué (Seuil, 1981), confondue de nouveau quelques mois plus tard – sans suites judiciaires cette fois – pour s’être un peu trop inspirée d’au moins cinq autres auteurs, Calixthe Beyala n’en a pas moins obtenu, dans la foulée de son procès, le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Les Honneurs perdus (Albin Michel, 1996) – le livre avait figuré la même année sur les premières sélections du prix Goncourt », lit-on dans Le Monde, le quotidien national payant le plus lu en France.

« Cela ne l’a pas non plus empêchée de continuer à mener une carrière prolifique (elle est l’autrice de dix-neuf livres), de bénéficier d’une importante visibilité médiatique, comme écrivaine ou comme militante de la représentation des minorités dans le paysage audiovisuel à travers le Collectif Egalité, de recevoir d’autres récompenses littéraires, de devenir, entre 2005 et 2012, éditorialiste au mensuel Afrique Magazine… Ni même d’être élevée au rang de chevalière de la ­Légion d’honneur en 2010 », poursuit le journal Le monde.

En réaction à cet article du journal Le Monde, Calixthe Beyala, sur sa page Facebook a écrit : « Plagieuse, chassement et j’en passe ! Des mots d’une laideur inouïe, sortis de l’esprit brumeux de quelques individus, assez imbéciles sur les bords, des crétins en trois mots, incapables de créer de véritables néologismes dont la beauté ferait sourire les étoiles. Et ils sont là, tas de rien qui se permettent de critiquer ou d’accuser des gens dont le seul défaut est d’appartenir à d’autres ethnies. Quelle tristesse pour le Cameroun ! ».