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Cameroun – situation dans les régions anglophones : une rumeur provoque la panique à Bamenda 3e

Artère de la ville de Bamenda

Selon la CRTV, la radiotélévision publique camerounaise, une rumeur qui a provoqué la panique la veille dans la commune de Bamenda 3e , dans la région du Nord-ouest était fausse. La rumeur faisait état de l’enlèvement des élèves dans certains établissements scolaires, perturbant le bon déroulement des cours.

Le sous-préfet de Bamenda 3e qui s’est rendu sur les lieux a disqualifié cette rumeur. Les forces de l’ordre se sont déployées dans la ville et L’autorité administrative a tenu à rassurer les populations sur la détermination des pouvoirs publics à assurer leur sécurité ainsi que celle de leur progéniture.

Pareille situation a été vécue à Muyuka et à Buea, dans le Sud-ouest, il y a quelques semaines. Une folle rumeur annonçant l’attaque d’un lycée par des assaillants sécessionnistes. Cette rumeur s‘est finalement avérée fausse.

Depuis le déclenchement de la crise qui secoue les régions camerounaises du Nord-ouest et du Sud-ouest, les populations subissent des opérations villes-mortes, des destructions des édifices publics et privés y compris des établissements scolaires de la part des partisans d’un mouvement sécessionniste qui croit pouvoir réaliser son dessein par la violence et les menaces.

La presse camerounaise annonce que 15 engins explosifs ont été découverts près de Bamenda, précisément à Bello dans le département du Boyo. « Les trois bombes qui ont explosé, étaient posées dans l’enceinte du lycée de Bello, un établissement offert à l’Etat par le milliardaire Aladji Baba Danpullo. La police judiciaire arrivée sur les lieux, a pu circonscrire les lieux avant que ces bombes n’explosent, sans faire de dégâts », peut-on lire dans la Nouvelle Expression, dans son édition du 29 janvier dernier.

Toujours selon le même journal, dix engins explosifs ont été découverts aux alentours du commissariat central de Bello, et d’autres près de la brigade de gendarmerie. La Nouvelle Expression relève que ces explosifs étaient plus miniaturisés et plus sophistiqués que les premières bombes, de fabrication artisanale, découvertes à Bamenda, il y a plusieurs mois.

Tout cela intervient alors que 47 sécessionnistes, parmi lesquels Sisiku Ayuk Tabe qui se réclame président de l’Ambazonie, la république virtuelle que veulent créer les sécessionnistes, arrêtés au Nigeria et extradés au Cameroun, sont à la disposition de la justice pour répondre de leurs actes.