Les fidèles musulmans du Cameroun se joignent à leurs frères du monde entier pour célébrer ce mardi 20 juillet 2021, la fête du sacrifice (Tabaski). Cette année encore, cette fête religieuse islamique qui marque la fin du Hajj se tient dans un contexte sanitaire contraignant, du fait de la pandémie du Covid-19.
Au Cameroun, la communauté musulmane est prête pour cette célébration. Dans la ville de Yaoundé, le complexe islamique de Tsinga, abritant la Mosquée de Tsinga a fait sa mue depuis quelques jours pour abriter la grande prière de circonstance doublée du rituel de l’immolation du Mouton.
Dans un contexte sanitaire contraignant, des mesures barrières contre la covid-19 ont été prises. « Des tapis individuels, le lavage des mains à l’entrée, le port des masques faciaux, pas de poignées de mains, pas de rassemblement de masse », a indiqué entre autres, Cheikh Idrissou Mountapmbeme, Imam de la Mosquée de Tsinga.
Une célébration de piété
« La Tabaski vient après l'un des plus grands piliers de l'Islam, le pèlerinage. Lors de la fête du Tabaski nous remercions Dieu, nous partageons, nous restons ensemble et célébrons en signe de gratitude envers Allah", Cheikh Idrissou Mountapmbeme.
Le rituel de l’immolation
"Le sacrifice d'un mouton, d'une vache, d'une chèvre etc est une obligation pour les musulmans bien faire. C'est en commémoration des œuvres magnifiantes du prophète Ibrahim et de l'acte sans précédent de sacrifier son fils unique Isaac à Dieu" Cheikh Idrissou Mountapmbeme, Mosquée Tsinga.
La tabaski (Aïd al Adha ou Aïd-el-Kebir) tire ses origines du sacrifice d’un mouton qu’Ibrahim (Abraham) a fait sur un autel à Allah, en remplacement de son fils Isaac. D’où l’appellation ”fête du sacrifice”, plus communément appelée ”fête du mouton” au Cameroun.
