L'on compte déjà sur l'étendue du territoire plusieurs cas de suicide après l’échec de l’ examen.
La pilule a été très difficile pour ces candidats malheureux qui ont décidé de se donner la mort après l’échec à l’examen.
Il s’agit notamment d’un jeune garçon qui s’est donné la mort au quartier Biyem-Assi à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Une jeune fille s’est quant à elle suicidé au quartier Nyalla à Douala, la capitale économique. Le troisième cas de suicide a été enregistré à Bamenda, capitale du Nord-Ouest où un jeune candidat dénommé Rollins a été retrouvé pendu au bout d’une corde après avoir raté le GCE O Level, l’équivalent du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans le sous-système francophone. Ces élèves sont âgés entre 14 et 16 ans.
Ces suicides à la chaîne ont entraîné des questionnements au sein de l’opinion. Rater un examen ne signifie pas rater sa vie. Certains réclament la vérification des copies de tous les étudiants ayant échoué aux épreuves.
Ce n’est pas la première fois que des jeunes se suicident pour leurs examens. Des pensées suicidaires naissent pendant la période des vacances (juillet/août). Celle qui équivaut à la proclamation des résultats des examens de fin d’année.
« L’enfant qui n’est pas reçu à un examen doit être assisté psychologiquement. Dans son entourage, il faut qu’on lui dise que l’échec peut être un tremplin pour des victoires futures », conseille Jean Philippe Nguemeta.
Pour cet enseignant de philosophie. « les conseillers d’orientation doivent aussi préparer les candidats aux examens à bien gérer les résultats, quels qu’ils soient ».
