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Cameroun : Un avocat accuse Maurice Kamto d'avoir marché sur le sang des soldats tués par les Ambazoniens

Me Christian Ntimbane Bomo en veut particulièrement à Maurice Kamto. L’avocat inscrit au barreau de Paris, accuse le leader du MRC, d’avoir marché sur le sang des soldats  tués par les Ambazoniens.

En effet, le juriste accuse Maurice Kamto de s’être associé à un concert au cours duquel le drapeau des Ambazoniens a été magnifié. Il fait notamment allusion au concert organisé le 18 septembre 2021 au Zénith Paris par Valsero, avec comme invité d’honneur Maurice Kamto, au cours duquel certains militants de la cause séparatiste ont brandi en signe de victoire les drapeaux amazoniens.

« Vous vous êtes assis sans gêne , dans une salle où, flottaient des drapeaux des ambazoniens, qui   viennent pourtant d'assassiner 15 de nos soldats, qui circulaient dans leurs voitures », écrit l’avocat camerounais installé en France. Avant de s’interroger : « Quel homme politique républicain, voulant diriger son pays peut  avoir ce degré de méprise envers la mort des soldats de son pays? »

Retrouvez ci-dessous la tribune de Me Christian Ntimbane Bomo

«MONSIEUR KAMTO MAURICE, VOUS AVEZ MARCHÉ SUR LE SANG DE NOS SOLDATS AU ZENITH.

L'un des actes   qui m'avait déterminé à vous apporter tout mon soutien actif, publiquement , et sans réserves , c'est lorsqu'au cours de votre tournée au Canada, vous avez refusé de recevoir des militants sécessionnistes ambazoniens.

Vous avez pris le risque de vous mettre au-dessus de tout chantage politique.

C'était une posture d'homme d'Etat. D'un républicain.

Mais ce que vous avez fait hier au Zénith de Paris est d'un cynisme indescriptible, à nulle autre pareille.

Vous vous êtes assis sans gêne , dans une salle où, flottaient des drapeaux des ambazoniens, qui   viennent pourtant d'assassiner 15 de nos soldats, qui circulaient dans leurs voitures.

Plus grave, et ce , après que vous avez déclaré dans un communiqué le même jour , ne pas accepter la partition du Cameroun.

C'était en réalité, une fourberie comme celle de vos condoléances sans compassion aux familles de soldats et sans avoir eu à condamner et dénoncer ces criminels ambazoniennes   qui ont planifié de tuer nos soldats.

Quel homme politique républicain , voulant diriger son pays peut avoir ce degré de méprise envers la mort des soldats de son pays?

En 1988, lorsqu'une vingtaine de gendarmes français avaient été pris en otage dans la grotte d'Ouvéa par des forces indépendantistes de Nouvelle Calédonie, c'est toute la classe politique française , y compris ceux qui militaient pour l'indépendance de ce territoire , qui se leva pour condamner et appeler à leur libération.

Alors qu'il dénonce sans retenue, la présence française au Sahel,Jean Luc Mélenchon rend toujours hommage aux soldats français tués sur le théâtre des opérations.

Jusqu'où le cynisme visant , une alliance avec ceux qui tient nos soldats et veulent la division de notre pays , peut-il conduire un homme politique ?

Même au-delà, de vos ambitions politiques, n'avez-vous plus la simple humanité d'un citoyen qui voit périr de jeunes soldats de son pays?

Vous devez pourtant bien avoir à l'esprit, qu'au delà des bavures de nos forces de défense et de sécurité que les citoyens dénoncent régulièrement , elles protègent le Cameroun et garantissent la sécurité et l'intégrité de notre territoire.

Pourquoi en vouloir à ces soldats , au point de marcher sur leur sang, à cause de vos stratégies politiciennes , alors qu'ils obéissent aux ordres des politiques et des civils qui nous gouvernent?

Si par hypothèse d'école ,de type vaudou, vous devenez président de la République, créerez-vous une nouvelle armée ?

Ne savez- vous pas que dans de nombreux pays africains, ce sont souvent ces armées au service des pouvoirs totalitaires, auxquels ils obéissent, qui finissent aussi par libérer les peuples?

L'exemple guinéen est encore prégnant.

Nous avons vu des liesses populaires qui accompagnaient le colonel libérateur Mamady Doumbouya et ses hommes qui ont servi Alpha Condé.Ou encore , au Mali le Colonel Assimi Gota et ses camarades. Et bien avant le Colonel Zadi, commandant à la garde présidentielle de Compaoré.

L'armée est sacrée dans une république, dans un pays, Cher Monsieur Kamto.

Si vous aimez vraiment le Cameroun, vous serez ressorti de cette salle du Zénith et aurez conditionné votre retour en salle au retrait des drapeaux ambazoniens.

Mais non, vous étiez très à l'aise et jusqu'à la fin, à leurs côtés.

Christian Ntimbane Bomo

Société Civile des RÉCONCILIATEURS