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Cameroun : Un gendarme tabasse à mort un jeune cultivateur

Image d’illustration

Ce jeune qui trouvé la mort après avoir été violemment tabassé par un homme en tenue.

Le drame s’est déroulé le 22 juillet 2021 à la brigade de gendarmerie de Pouma, rapporte le quotidien Le Jour dans un article publié ce 26 juillet.

Un jeune homme de 25 ans va trouver la mort à la brigade de gendarmerie de Pouma, dans les circonstances encore troubles. Selon les informations recueillies par nos confrères de Le Jour, « Justin Magloire a été conduit mercredi dernier à la brigade de Pouma par un gendarme. Il a été placé dans la cellule. Le jeune cultivateur ne faisait l’objet d’aucune plainte. Mais nous avons appris que la victime vivait avec une jeune fille avec laquelle il a eu un différend. Cette mésentente n’a pas été gérée en couple au point où la jeune dame décide d’activer ses connaissances pour en découdre avec son homme ».

Comment le gendarme a mis le grappin sur Justin Magloire

Sachant que Justin Magloire devait se rendre mercredi au marché de Pouma pour vendre du manioc, lit-on dans le journal Le Jour, sa petite amie va aller prévenir le gendarme qui a procédé à l’interpellation du jeune homme alors qu’il s’apprêtait à écouler ses produits vivriers. Justin Magloire sera conduit à la brigade de gendarmerie où il sera jeté en cellule de manière illégale. Les témoignages font état de ce que la victime a été sauvagement bastonnée et torturée.

Face au traitement inhumain, Justin a finalement rendu l’âme. Une source à l’hôpital de district de Pouma, citée par le journal Le Jour, affirme qu’après le décès de la victime, le gendarme en question a décidé de conduire la dépouille dans la nuit de mercredi à jeudi à la morgue de l’hôpital de Pouma.

Le responsable de la morgue a refusé de recevoir ce corps compte tenu des signes de torture que la victime présentait. Face à cette situation, les populations ont accouru à la morgue pour dénoncer cet acte. Les autorités administratives, policières de la ville se sont rendues sur place pour procéder à l’interpellation du présumé meurtrier qui est gardé à vue à la légion de gendarmerie d’Edéa où une enquête pour mort suspecte a été ouverte. Depuis la survenance du drame, la petite amie de la victime est introuvable, note le journal de Haman Mana.