Un collectif d'enseignant des facultés de arts, lettres et sciences humaines et des facultés des sciences économiques de gestion de l'université de Ngaoundéré dans la région de l'Adamaoua, a séquestré le contrôleur financier de ladite institution le mardi 26 juin dernier.
Ces derniers reclament le paiement des primes et des gratifications liées à leur participation aux différents examens, corrections et aux jurys de soutenance.
Convaincu que leurs dossiers de paiement subit une lenteur administraitve à cause du contrôleur financier, ils ont décidé de s'en prendre à ce dernier en le gardant enfermé dans une salle jusqu'à nouvelle ordre.
Ces enseignants indignés expliquent que leurs collègues des autres universités du Cameroun sont déjà passés à la caisse par contre à l'université de Ngaoundéré ce n'est pas le cas.
L'on apprend que le contrôleur séquestré avait sorti une note dans laquelle il exige dorenavant la présentation d'un texte législatif ou reglementaire autorisant le paiemnt des avantages que reçoivent les enseignants de cette université.
" En parcourant different dossiers de dépenses liées aux frais d'examens en provenance des établissements de l'université de Ngaoundéré, je note une augmentation croissante des primes liées à l'organisation des examens de fin de semestre à savoir les frais liés à la correction des copies, des frais de surveillance , épreuves proposées, les supers etc et ce malhré l'inexistence des textes législatifs ou réglementaires en la matière, exposant de ce fait les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation en vigueur", pouvait-on lire dans ce communiqué.
Une thèse réfutée par les enseignants manifestants qui par ailleurs, indiquent que les dossiers de leurs collègues des autres établissements ont été visés.
En attendant le retour au calme definitif, le recteur de l'université de Ngaoundéré a demandé aux enseignants de faire preuve de patience.
