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Cameroun-Violation des droits de l’Homme : Le parlement Européen épingle le régime de Paul Biya

Jeudi 25 novembre, le Parlement Européen a adopté des résolutions évaluant les violations des droits de l’Homme au Cameroun.

Lecture

La situation des droits de l’homme au Cameroun

Les députés sont très préoccupés par la situation des droits de l’homme au Cameroun. La résolution note que le pays est confronté simultanément à un certain nombre de défis politiques et sécuritaires, notamment les menaces du groupe terroriste Boko Haram dans sa région de l’Extrême-Nord et une rébellion séparatiste armée interne qui se poursuit depuis près de cinq ans dans ses régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce dernier conflit entre les milices et les autorités de l’État a fait des milliers de victimes, donné lieu à des abus odieux et conduit à une véritable crise humanitaire dans les régions anglophones du Cameroun.

Le Parlement invite instamment le gouvernement camerounais et les dirigeants politiques et militaires des groupes séparatistes à convenir d’un cessez-le-feu humanitaire et encourage les parties au conflit à convenir de mesures de confiance, telles que la libération des prisonniers politiques non violents et la levée du boycott des écoles. Les députés invitent le gouvernement du Président Paul Biya et les séparatistes anglophones à reprendre immédiatement les pourparlers de paix, tout en plaidant pour que la communauté internationale, en particulier l’Union africaine, les États d’Afrique centrale et l’UE, contribue à faciliter le dialogue en proposant d’assumer un rôle de médiation.

La résolution demande également aux autorités camerounaises de cesser de traduire des personnes devant des tribunaux militaires, en particulier des civils, de prédéterminer les résultats et d’imposer la peine de mort, ce qui est illégal au regard du droit international relatif aux droits de l’homme. Les députés rappellent au Cameroun qu’il doit faire respecter le droit de tous les citoyens à un procès équitable devant des tribunaux indépendants et que les tribunaux militaires ne devraient pas avoir compétence sur la population civile.