Pour accroitre son pourcentage de vaccination jugé très faible, certaines administrations camerounaises ont cru devoir obliger leurs personnels à se faire vacciner, faute de quoi ils seront soumis à certaines contraintes.
Lancée en avril 2021, la campagne de vaccination contre la covid-19 au Cameroun évolue de façon très timide. À ce jour, rapporte le bloc Africa Covid, moins de 1% de la population cible a déjà été complètement vaccinée, si l’on s’en tient aux derniers chiffres disponibles. D’ailleurs, près de 5.000 doses du vaccin AstraZeneca se sont périmée il y a quelques mois. Autant le dire, les campagnes de sensibilisation et d’information du gouvernement camerounais n’ont pas porté de fruits.
Face à cette faible progression dans la vaccination, certaines autorités administratives et responsables de structures publiques et parapubliques ont pris des mesures plutôt drastiques, obligeant leurs personnels à se soumettre aux vaccinations. C’est notamment le cas de la Présidence de la République, Société de presses et éditions du Cameroun (SOPECAM), ou encore cette note du gouverneur de la région de l’Est qui impose les vaccins aux personnels et responsables de ses services.
Barreau du Cameroun
Face à cette situation jugée dangereuses, la commission des Droits de l’Homme du barreau du Cameroun, a publié ce jour un communiqué pour s’en offusquer.