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Diaspora - Le Grand Dialogue National: IL est malsain de vouloir infantiliser les camerounais

C'est depuis hier, 30 Septembre 2019 qu'a démarré au palais des congrès de Yaoundé le Grand Dialogue National initié par le président dee la république Paul Biya.

Les réactions à la sortie de cette première journée de travail suscitent beaucoup de commentaires dans la classe politique ainsi que dans les différentes communautés camerounaises de la diaspora.

Lisons la réaction obtenue de quelqu'un qui suit l'actualité camerounaise de près, dans une sortie à la suite de cette première journée de travail:

Si l'ouverture du grand dialogue a été un grand succès, un moment de grandes émotions, et un moment de formulation de grandes attentes nobles par toutes les parties, les premières réactions de quelques acteurs clés me forcent à formuler le conseil suivant au régime en place:

Évitez, vous du régime en place, de vouloir tout contrôler dans le processus de ce grand rendez-vous, nous ne sommes pas dans un congrès du RDPC. Le peuple camerounais veut se regarder dans les yeux et discuter de son destin, c'est son plein droit. IL est malsain de vouloir infantiliser les camerounais en leur imposant ce dont il doit discuter et avec qui doit il discuter. Chaque participant selon ses compétences, doit choisir librement la commission où il pense donner tout son meilleur.

Les camerounais semblent dans leur grande majorité vouloir dialoguer et fixer des balises sur certains points précis: la dévolution du pouvoir (il est ici question de remettre en place les verrous fixés par la tripartite et notamment, la limitation des mandats présidentiels, la révision consensuelle du code électoral), et la forme de l'État.

Le peuple camerounais souverain risque d'être obligé d'arbitrer à travers le référendum face au refus du régime en place d'aborder ces 2 points cruciaux et le désir du peuple camerounais à aborder sans tabous toutes les questions qui minent son existence.

Le président Paul Biya qui n'a plus rien à craindre puisqu'il va terminer son actuel mandat doit jouer franc jeu. C'est le destin des générations futures qui se joue, ayons le courage et la sincérité de penser d'abord aux camerounais avant nos propres intérêts.

Jean Marie Floriant Ndzana,

Coordonnateur général du Mouvement A18