×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Enfants calcinés à Douala : Vers une piste criminelle

Une main criminelle serait à l’origine de l’incendie qui a calciné six enfants dans la nuit du mardi à mercredi 25 août 2021 au quartier Brazzaville à Douala.

Le feu aurait été allumé par une voisine qui avait versé de l’essence dans la chambre à coucher des victimes. «Après la découverte des corps des enfants, nous, nous étions concentrés à la maîtriser. Un groupe de jeunes se sont retournés vers cette voisine qui leur avait dit qu’il n’ y avait pas d’enfants dans la chambre. Ils ont commencé à la rouer des coups et des gifles.

Elle a échappé à un lynchage parce que la police était déjà là. Pendant qu’on lui donnait des coups, elle leur a dit qu’elle avait fait cela parce qu’elle ne se saluait pas avec la mère des enfants», raconte Brigitte Tsoumi, présentée comme la mère adoptive de la mère des enfants décédés. « Au cours de son audition à la police, elle a avoué que c’est elle qui avait versé de l’essence dans la chambre. Elle avait légèrement ouvert la porte pour verser de l’essence, avant d’allumer le feu», poursuit cette dernière.

Deux voisines avaient été interpelées ce jour. Dans ce quartier populaire de Douala, l’émotion reste vive. Brigitte T, la mère des victimes a été recueillie par une famille amie dans le quartier. Le visage patibulaire, le corps amaigri et affaibli, elle accuse le coup. « Elle ne dors pas. Elle ne mange pas. Elle pleure à longueur de journée», témoigne Samira, une voisine.

Le programme des obsèques n’a pas encore été arrêté faute des moyens. La famille appelle à la générosité des âmes de bonne volonté pour l’aider à sortir les corps de la morgue et organiser les obsèques de leurs enfants. En cette rentrée scolaire, deux des enfants qui avait été au concours

d’entrer en 6ème auraient été heureux d’arborer leur uniforme de collégien. Mais, une main criminelle en a décidé autrement. Le monde est méchant. Vivons seulement.

 

Le Messager