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Enlevé violemment de son lit d’hôpital, son épouse raconte cette scène effroyable

Celestin Djamen

Plusieurs cadres du MRC dont le président national, Maurice Kamto, ont été interpellés hier par une police aux ordres, Élise Djamen fait le récit effroyable de l’enlèvement de son époux, Célestin Djamen, secrétaire national du MRC, chargé des droits de l’Homme et de la gouvernance, de son lit d’hôpital

Jointe au téléphone par radio Équinoxe ce mardi 29 janvier 2019 (retranscription faite par Cameroun-Info.Net)

J’étais auprès de mon époux à l’hôpital général, quand des éléments de la police sont entrés dans la chambre. Il y avait déjà des camarades et d’autres visiteurs dans la salle.

Dès qu’ils sont arrivés, ils ont demandé à tout le monde de se mettre dehors. Je leur ai dit que je suis son épouse. C’est ainsi qu’ils ont dit que je pouvais reste Quand tout le monde est sorti, ils disent ‘‘monsieur Djamen, nous allons partir avec vous.

Mon époux leur a demandé de lui produire la note qui demandait qu’il quitte l’hôpital. C’est ainsi qu’ils sont sortis. Ils ont mis environ 45 minutes et ils sont revenus. Lorsqu’ils reviennent, ils disent: ‘‘monsieur Djamen, vous n’allez plus rester ici, nous allons vous amener à la garnison militaire parce que vous n’êtes pas très bien ici quand nous sommes sortis de l’hôpital, je pensais entrer dans le même véhicule que mon mari puisqu’ils ont dit qu’on devait partir. Mais je vois deux policiers. On a embarqué mon époux, ils étaient cinq à bord de deux voitures noires; ils sont partis. J’ai demandé au monsieur ‘‘je peux vous suivre ?’’. Il m’a répondu ‘‘madame peut prendre un taxi quand nous sommes sortis de l’hôpital, je pensais entrer dans le même véhicule que mon mari puisqu’ils ont dit qu’on devait partir. Mais je vois deux policiers. On a embarqué mon époux, ils étaient cinq à bord de deux voitures noires; ils sont partis. J’ai demandé au monsieur ‘‘je peux vous suivre ?’’.

Il m’a répondu ‘‘madame peut prendre un taxi’’. J’ai donc demandé où on l’amenait et ils m’ont dit que c’est à la police judiciaire Je ne comprends pas comment quelqu’un peut être malade et on l’arrête. On pouvait bien venir l’entendre à l’hôpital. Il n’était pas encore apte à sortir, puisque nous sommes partis de la chambre sur une chaise roulante