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Enseignement : « Si on continue à me persécuter, je démissionne », Pr. Messanga Nyamding

Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding

L’universitaire n’exclu pas de jeter l’éponge.

Le Professeur Pascal Messanga Nyamding avant de rejoindre Garoua, a fait escale à Ngaaoudéré pour rencontrer le recteur de l’université.

Dès son arrivée dans l’enceinte du campus, les étudiants vont spontanément se mobiliser pour accueillir le brillant maitre de conférences en Sciences Politiques et en Droit Privé.

Une attitude que le patron de cette institution universitaire a vu d’un mauvais œil. Redoutant les troubles à l’ordre public, madame le recteur va faire irruption et va tenter de disperser les étudiants.. « Tu es un homme sérieux, ne fais pas ça», va balancer Uphie Chindje Melo à Pascal Messanga Nyamding.

Au prof Messanga Nyamding de rétorquer : «Est-ce que c’est moi qui ai demandé à venir ici. Il faut m’accueillir toi aussi. Ne fais pas ça camarade. Ils sont venus m’accueillir. Est-ce qu’il y a un problème ? Le chef de l’Etat sait que je suis à Ngaoundéré. Il ne faut pas donner l’impression qu’on fait le désordre».

Face à quelques étudiants curieux, le Pr Messanga Nyamding, toujours dans l’enceinte du campus, avec la même verve qu’on lui connait, va expliquer comme il fait l’objet d’un acharnement d’une haute personnalité de la République. « Ce n’est pas une affectation. Je suis enseignant permanent à l’IRIC, avec contrat à l’Université de Yaoundé II. C’est une mise à disposition, en violation avec toutes les règles qui encadrent le transfert des dossiers des enseignants (…) Il s’agit d’un acharnement politique d’une haute personnalité, proche du Chef de l’Etat, qui pour des raisons d’opinions, a décidé effectivement de me punir, de me sanctionner, de me transférer», va fulminer l’ancien chef de département à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC)

Quelques jours après le cooronateur u mouvement des Biyaiste revient  revient sur ces évènements, indiquant qu’il n’est pas exclu qu’il raccroche sa toge.
«Si la persécution persiste, je démissionne», a affirmé  Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, qui annonce également prendre la tête d'un mouvement des rénovateurs au sein du RDPC, le parti au pouvoir.