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Fin de la surveillance : Le journaliste à la Crtv, Vincent De Paul Atangana, invite Maurice Kamto à saisir la main tendue de Paul Biya

L’opposant Maurice Kamto est libre de ses mouvements. Le gouvernement a décidé hier mardi de lever le blocus sécuritaire montre qui était déployé depuis plus de 2mois autour de sa résidence, à Yaoundé.

Ils étaient une trentaine de policiers et gendarmes qui se relayaient jour et nuit depuis plus de 2 mois pour empêcher Maurice Kamto de se mouvoir hors de sa maison. Ainsi assigné à résidence de fait, toutes les visites à l'opposant étaient filtrées et la plupart interdites.

Vincent De Paul Atangana, a commenté cette actualité, indiquant que les autorités ont tendu la main à Maurice Kamto de rejoindre la republique

«La République vient de donner une nouvelle chance au MRC. Celle de se comporter comme en République. En respectant ses lois et règlements, ainsi que ceux qui les incarnent. C’est ce qu’il faut comprendre à travers les mesures annoncées par le gouvernement. A savoir l’allègement de toutes les dispositions prises pour barrer la voie au mouvement insurrectionnel envisagé le 22 septembre dernier», a déclaré le rédacteur-en-chef du Poste National de la CRTV.

« Le Chef de l’Etat confirme une fois de plus que tout Camerounais a sa place au sein de la République. Chacun peut librement exprimer ses opinions. A condition de respecter les règles qui régissent le fonctionnement de la nation», indique notre confrère », a ajouté l’ancien Team press officer des Lions Indomptables.

Maurice Kamto a réagi un peu tard dans la soirée de la levée de son assignement à résidence « Pour moi, cette levée du dispositif ne change rien. Ils peuvent continuer. Ils peuvent encore installer leurs policiers et leurs gendarmes là, ça ne change rien. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est tellement ignominieux, que vous demandez jusqu’où peuvent-ils aller dans cette logique. Et là vous découvrez si bien qu’ils n’ont pas de limites», a fulminé le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle de 2018. « Traquer un individu ou un parti politique, ne passe pas nécessairement par le dispositif qu’on met devant sa porte», a-t-il poursuivi, avant d’inviter ses partisans à se mobiliser pour la suite du combat.